Anciennement Guanabara, Rio de Janeiro est à voir, sentir et toucher. Surpeuplée, polluée certainement dangereuse, elle hypnotise aussi avec la somptuosité de sa zone sud, sorte de triangle d’or passant du Pain de Sucre, traçant sur le Corcovado puis sur la Plage de Leblon.
Dans ce triangle d’or se trouve tout ce que Rio offre de beau, les plages en demi lune dans des baies mythiques (Copacabana et Ipanema) sur lesquelles se pavanent les Cariocas tannés par le soleil, les joueurs de beach football ou volley et les vendeurs en tout genre. Ses collines sortent de la mer et de terre comme les stèles des plus beaux jardins mayas.
Cependant, nous n’aurons que l’espace d’une journée profité du soleil de Rio. En effet, les changements climatiques sont bien mondiaux. Contre toute attente, nous avons eu un temps couvert et pluvieux. Nous avons même essuyé un orage qui a semé le chao à Rio. Plus de deux heures de bus urbain pour rentrer chez Kamilah et Régis alors que normalement seulement une heure suffit depuis le centre. Les rues se sont immédiatement inondées et 80 cm. d’eau ruisselait en certains endroits, charriant poubelles et autres détritus!
Mais Rio c’est aussi le Maracana, le plus grand stade au monde (fermé pour restauration lors de notre passage) symbole de la passion brésilienne pour le football, la samba et la Caipirinha (cachaça, « eau de vie » mélangée avec du citron sur de la glace pilée).
Il faut remarquer également (nous ne l’avons pas encore mentionné) que les enfants des rues, d’environ 10 ans, font peur au Brésil. Ils sont agressifs et on peut sentir qu’ils sont capables de te tuer pour rien. La plupart sont armés et prêts à faire usage de leur arme (au Brésil, la vente et possession d’armes sont libres). Nous ne l’avons pas ressenti de cette manière jusqu’à présent dans un autre pays. Pour ceux qui veulent se faire une idée de ce qu’est la réalité des enfants dans la favela, ils peuvent louer le film « la cité de Dieu ».
La statue du Christ rédempteur (Corcovado), l’un des symboles de la ville
Vue époustouflante sur la superbe Rio, sorte de triangle d’Or (Pain de Sucre, Corcovado, Ipanema). Ici vue sur le Pain de Sucre et la plage de Botafogo
Neuza avec Chisly.ch
Emanuela, Neto et leur adorable chat Cristal
L’église Rosário dos Pretos (en français – Rosaire des Noirs)
Lucas et ses grands-parents
A Natal nous avons également rencontré Veracilda, une amie de notre amie Neuza (que nous avions rencontrée en Inde en novembre 2004 lors de notre passage en Asie). Avec Vera, nous nous sommes tout d’abord rencontrés pour boire un verre. Elle est venue nous chercher en voiture avec une amie à elle, Mary. C’est lors du trajet au centre, alors que nous nous présentions et découvrions, que nous nous sommes rendus compte que Monica et l’amie de Vera viennent du même district du Pérou. Le monde est décidément petit. Inutile de vous dire que la soirée fut atrocement courte, pour échanger avec ces deux belles personnes ! C’est pourquoi, alors que nous avions résolu de partir le lendemain pour Pipa, une petite station balnéaire au sud de Natal, nous avons décidé d’y aller et de revenir ensuite à Natal pour passer encore un peu plus de temps en compagnie de Vera et Mary.
De gauche à droite : l’ami de la Maman de Carol, la Maman de Carol, Chi et Sylvain
De gauche à droite : Carol, Chi, le buggero et Sebastião, le cousin de Carol
Carol dans une lagune du parc des dunes mobiles de Genipabu