Le DVD Chisly enfin sorti

Bien du temps a passé depuis notre dernière news. Nous sommes heureux aujourd’hui de vous annoncer la sortie de notre DVD du voyage intitulé A la rencontre de l’Autre » (voir photo ci-dessous). Si vous désirez le visionner rien de plus simple contactez nous à slysurf@hotmail.com.

Où sommes-nous maintenant ?

Youpi nous sommes de retour !!! Happy end pour www.chisly.ch

Quelle bonheur à l’écriture de ces quelques lignes. L’arrivée à Cointrin après deux ans de vadrouille à travers plus de 30 pays (dont 27 dits « pauvres » fut un conte de fée !).

Du vert et de la tranquillité ! Retrouver sa culture, ses gens, comment ne pas se sentir bénis par cette main invisible qui nous a donné durant tout ce temps le courage et la force d’aimer toujours un peu plus notre prochain et ce bout de vie !

Des projets, nous en avons pleins nos sacs à dos. Un qui nous tient tout particulièrement à cœur est la fondation d’une ONG (organisation non gouvernementale plus communément appelée association) à Talara au Pérou, pour compléter l’éducation et améliorer les conditions de vie des enfants des bidonvilles. Et ceci à travers un concept nouveau qui est la pratique d’un sport, en l’occurrence le surf.

Mais nous travaillons également à la réalisation d’un DVD de notre périple qui devrait être prêt pour Noël.

Dans l’intervalle vous pouvez toujours surfer sur notre site Internet enfin terminé.

Au plaisir de vous entendre Mais quel chemin…

Neuf questions à la rencontre de l’autre

Château de Chillon près de Montreux (Suisse)

Conformément à ce que nous avons écrit sous la rubrique « Notre projet », ci-dessous sont publiées les questions dont nous parlons Voici ce que nous disons aux gens en introduction: il ne faut pas réfléchir, répondre ce qui vous vient à l’esprit à l’instant présent. Vous pouvez répondre par un mot comme par plusieurs phrases, comme vous la sentez. Si la question ne vous dit rien, que vous ne comprenez pas certains mots, pas grave, vous dites simplement « je ne sais pas ».

Pour y répondre, le plus simple est de remplir le questionnaire qui se trouve sous la rubrique « Notre projet »

1. Comment situez-vous votre place (votre rôle) au sein de la société ?

2. Quel est votre monde/vie idéal ?

3. Que représente l’argent pour vous ?

4. Si vous pouviez changer une chose dans votre vie, ce serait quoi ?

5. Qu’est-ce que la mondialisation pour vous ?

6. Quelle est la valeur la plus importante à vos yeux ?

7. Que vous inspire les mots liberté, respect et tolérance ?

8. Que faites-vous pour votre prochain. Que représente-t-il à vos yeux et en avez-vous besoin ?

9. (Globalement) Etes-vous heureux ?

Combien de secondes avez-vous réfléchi avant de répondre à la dernière question ?

De plus, nous demandons aux gens leur prénom, âge, religion (pendant l’enfance et si encore pratiquée à ce jour) et étude/formation (dernier grade effectué)

Merci !

Retour au pays, émotion intense

13 juin 2006, notre avion en provenance de Madrid se pose sur le tarmac de Genève à 19h50 comme prévu. Grand beau, lumineux, 29 degrés, les éléments ne nous ont pas ménagés ni délaissés pour ce retour en terre promise (allusion à notre décision de vivre en Suisse plutôt qu’ailleurs). Avant même de tomber dans les bras de la famille et amis venus nous accueillir, nous avons été surpris par la verdure éclatante et propre de la Suisse. Depuis le hublot de l’avion nous avons pu apprécier la vue sur ces verts pâturages parfaitement délimités et ces forêts qui, de loin, paraissent taillées sur mesure.

Puis ce fut la rencontre. Imaginez un peu, après deux ans sans voir ni l’un, ni l’autre, revoir tout le monde d’un coup, quelle émotion cumulée. Le moment fut grandiose. D’abord à l’aéroport puis chez les parents de Sylvain qui avaient préparé un petit comité d’accueil. Après avoir photographié tous les gens qui nous ont accueilli durant ce voyage, voilà le tour des amis et de la famille !

Happy End, nous sommes arrivés en Suisse

Comment raconter deux ans de vie autour du monde en quelques heures? Comment gérer les sentiments au retour? C’est tellement fort que c’est impossible, le temps nous aidera comme d’habitude, il faut seulement se le donner. Photos de famille le soir à l’arrivée à Montreux.

Le parachutisme aux Etats-Unis, non sens ou merveille ?

Dois-je continuer à être un parachutiste?

Comment pourrais-je passer à coté de cette question fondamentale?

La réponse est simple. Est-ce que je me sens bien pratiquant de ce sport? La réponse est oui. Et pour l’essence grillée pour s’envoyer en l’air,… L’important est de savoir si ma présence sur cette terre contribue à rendre la société humaine meilleure ou pas. C’est ça qui est fondamental. Je pourrais arrêter le parachutisme et me comporter de manière odieuse avec l’autre ou la nature.

Mon objectif est de participer à ne pas détériorer ou améliorer la race humaine. Je pense que telle devrait être la raison de vivre de chacun !

Los Angeles, fidèle à elle-même

Passer du nord du Pérou à Lima puis prendre l’avion pour Guayaquil (Equateur), San José (Costa Rica) pour enfin terminer à LAX (aéroport international de Los Angeles) est plutôt radical. Tu te ramasses une vraie baffe dans la gueule. C’est vraiment deux extrêmes. Ces arrêts entre mon point de départ et d’arrivée m’on permis de progressivement voir la progression d’une société pauvre quasi sans consommation (Talara) à une société de surconsommation (Los Angeles).

Et dépenser de l’argent est certainement la chose la plus facile à faire à L.A. Tout est fait pour que les accès au porte-monnaie soient facilités. Par exemple, j’avais réservé une voiture de location par Internet. A l’aéroport t’attend un bus qui t’amène jusqu’à l’agence de voiture et quelques minutes plus tard tu te retrouves avec la musique à coin (Hip Hop ou rock, c’est selon la chaîne de radio) dans une PT Cruiser flambant neuve dans les rues de L.A. Trop facile !!!

Et là, à passé une heure du mat’ je me rends dans un supermarché (gigantesque comme d’hab’) ouvert 24 s/24. C’est le choc ! Tous les emballages sont gigantesques, XXXXXL et la nourriture proposée en tête de ligne est des chips, des chocolats, que de la malbouffe. Apres avoir mangé du poisson frais tous les jours chez Don Lucho au Pérou, je trouve cela plutôt choquant. Mais bon, on s’y habitue vite. Je n’aurais finalement mangé qu’un seul hamburger en 3 semaines, c’est pas trop mal. Lever de lune au crépuscule à Venice Beach

Départ de Sylvain pour les USA

Mes amis m’avaient préparé une fête de départ. Comme à l’accoutumée, nourriture, boissons et musique latine étaient au rendez-vous. Dans le garage de Tarantini, nous avons dansé jusqu’au bout de la nuit aux rythmes latino!

Merci à eux pour m’avoir si dignement dit au revoir. Le lundi, ils m’ont tous accompagné au bus pour Lima ainsi que la famille de Monica (et Chi aussi bien entendu).

Au-delà du surf, la réalité de l’environnement humain : ici les déchets

Troisième et dernière nouvelle sur les déchets. Le traitement des déchets est quasiment inexistant. Ce qui fait que vous avez virtuellement des déchets partout. Inutile des vous dire que les plages ne sont pas épargnées. Le principal problème est qu’il n’y a pas de gestion des déchets par la municipalité. Ou bien si, il en a une qui consiste à brûler les déchets à cinq cents mètres des derniers bidonvilles. Autrement chacun amène ses déchets en dehors de la ville et les balances sur le bas coté de la route. Bref, c’est assez catastrophique. Au point que vous vous demandez que faire avec vos propres détritus. Sachant qu’ils vont finir quelque part tirés au sol, ne vaut-il peut-être pas mieux les brûlés sur place. Et les gaz de la fumée n’est-elle pas nocive ? En voilà des questions pratiques que l’on se pose jamais par chez nous mais qui deviennent cruciales ici.

Alors voilà, au vu de ces problèmes, le mieux est d’essayer de faire quelque chose pour ces petits enfants péruviens. Et l’unique manière d’agir intelligemment est de leur apprendre à changer. C’est pourquoi, nous allons essayer à travers la pratique du surf, de sensibiliser les nouvelles générations et essayer de voir ce que l’on peut faire pour avoir un développement plus citoyen à l’avenir.

Ceci va se faire à travers la création d’une association. Nous travaillerons dessus des notre retour en Suisse. Sylvain surfant Lobitos

Au-delà du surf, la réalité de l’environnement humain : ici l’hygiène

Deuxième nouvelle sur l’environnement humain entourant Talara. Cette fois c’est l’hygiène. Bien qu’elle dépende de la première, ici c’est surtout le fait d’uriner n’importe où, n’importe quand que l’on veut souligner. Car c’est bien ce qui arrive au Pérou. Les gens urinent absolument partout. Alors bon, s’il y avait des pluies abondantes de manière journalière, nous pourrions encore nous rassurer sur ces pratiques peu élégantes.

Mais la réalité de la côte péruvienne est qu’elle est composée d’un désert du nord au sud, en général plutôt aride. Donc l’urine reste là ou elle est pisée et se transforme en maladies voir épidémies. Il est urgent d’apprendre aux enfants (sinon aux gens !) l’impact de leur geste et de leur proposer une alternative. Sylvain surfant Lobitos