Archives mensuelles : octobre 2005

Lençois Marenhenses, entre dunes et lagunes à l’eau pure et limpide

Nous avons marché une demi heure à travers ce paysage mirifique avant d’arriver à la lagune aux poissons. Elle était encore pleine d’eau et … de poissons d’ailleurs. Nous nous y sommes baignés et avons passé une bonne heure.

Puis ce fut le retour avec le coucher le soleil sur les dunes. Là encore, le retour en Jeep fut dantesque. Comme pour nous faire revenir à la réalité ! Dunes et lagunes… no comment !

La féerie du parc national de Lençois Marenhenses

De Belém, nous avons commencé nos nombreuses heures de bus à travers le Brésil. Début en douceur avec seulement treize heures de route. Arrivés à Sao Luis, nous avons enchaîné avec trois heures de taxi « colectivo » pour rejoindre Barreirinhas, village d’où les expéditions partent pour le parc national de Lençois Maranhenses.

Le jour suivant, nous avons pris une jeep camionnette pour rejoindre le par et ses dunes. La partie arrière est aménagée avec des sièges banquettes à l’air libre. Neuf jeunes filles de sud du Brésil d’une vingtaine d’années pleine d’entrain et de joie de vivre nous accompagnaient dans la jeep. Nous nous sommes d’emblée demandés pourquoi les parties métalliques étaient protégées avec de la mousse. Il n’a pas fallu longtemps avant de comprendre. Les jeunes filles avaient certainement demandé des émotions. Et le trajet vers les dunes a été plus que mouvementé. La jeep a en effet roulé à plein pot dans le sable à travers un paysage mi-désertique.

Nous avons eu l’impression que ce trajet déjanté servait à te faire déconnecter du monde réel avant d’arriver au … paradis. Bien que la saison était sur la fin (avril à septembre) le spectacle de ces dunes de sable blanc a été merveilleux.

Suite dans la prochaine news Les dunes en fin d’après-midi prennent la couleur du sable que l’on a l’habitude de voir, couleur … sable !

Richesse culturelle, naturelle et historique à Belém

Nous avons ici pris nos premiers repères quant à l’appréhension de la culture brésilienne. Comme la compréhension de ce qu’a été la colonisation et ses effets néfastes jusqu’à ce jour, comme dans le reste du monde d’ailleurs. Eh oui, portugais, espagnoles, français, anglais, hollandais, l’église catholique, vous êtes bien les responsables des drames et de la pauvreté de notre monde moderne. Il ne faut pas le cacher.

En comparaison avec l’Amérique du sud hispanique, la culture brésilienne se différencie par un fait de société important. Le brésilien n’est pas honteux. Il n’éprouve pas cette vergogne et pudeur que le latino hispanophone ressent à tout instant. Il est libre et s’en fout de ce que va penser l’autre. Bâtiments coloniaux de style portugais. Notez la façade en azulejos, des carreaux de faïence émaillée d’origine arabe, sur le bâtiment de gauche.

Marché de Ver-o-Peso de Belém

Belém, chaude et humide

Nous sommes arrivés bouleversés à Belém par le gigantisme de l’Amazonie. La terre renferme encore bien des secrets. En Amazonie se trouvent encore des indigènes qui vivent selon les coutumes ancestrales de leurs aïeux. Certainement le dernier endroit sur terre où les conditions extrêmes de vie (la forêt vierge) permet l’isolement d’un groupe d’individus. Il semblerait malheureusement que jour après jour, l’homme moderne, âpre au gain et cupide met en péril cette alternative de vie.

A Belém, nous avons pu organiser notre voyage à travers le Brésil. Nous étions dès lors reliés au reste du pays par voie terrestre.

Malgré la chaleur étouffante et humide (35 degrés et un taux d’humidité qui te trempe en 2 minutes), nous avons déambulé dans la ville, entre bâtiments coloniaux et immeubles modernes en passant par ses impressionnants docks et son marché « Ver-o-Peso » riche en produits maraîchers, fruits, herbes, poissons et viandes.

La Basilique de Nazaré montre également la grandeur et la puissance de la dictature catholique à travers l’Amérique latine. Belém est depuis 1723 le siège d’un archevêché romain catholique.

Enfin, nous ne pouvions quitter Belém sans visiter le musée Goeldi dont les collections ethnologiques et zoologiques amazoniennes lui valent une réputation mondiale. Nous avons notamment admiré le Matamatá, sorte de tortue préhistorique. Brésil accueillant à Belém