Archives mensuelles : mai 2006

Los Angeles, fidèle à elle-même

Passer du nord du Pérou à Lima puis prendre l’avion pour Guayaquil (Equateur), San José (Costa Rica) pour enfin terminer à LAX (aéroport international de Los Angeles) est plutôt radical. Tu te ramasses une vraie baffe dans la gueule. C’est vraiment deux extrêmes. Ces arrêts entre mon point de départ et d’arrivée m’on permis de progressivement voir la progression d’une société pauvre quasi sans consommation (Talara) à une société de surconsommation (Los Angeles).

Et dépenser de l’argent est certainement la chose la plus facile à faire à L.A. Tout est fait pour que les accès au porte-monnaie soient facilités. Par exemple, j’avais réservé une voiture de location par Internet. A l’aéroport t’attend un bus qui t’amène jusqu’à l’agence de voiture et quelques minutes plus tard tu te retrouves avec la musique à coin (Hip Hop ou rock, c’est selon la chaîne de radio) dans une PT Cruiser flambant neuve dans les rues de L.A. Trop facile !!!

Et là, à passé une heure du mat’ je me rends dans un supermarché (gigantesque comme d’hab’) ouvert 24 s/24. C’est le choc ! Tous les emballages sont gigantesques, XXXXXL et la nourriture proposée en tête de ligne est des chips, des chocolats, que de la malbouffe. Apres avoir mangé du poisson frais tous les jours chez Don Lucho au Pérou, je trouve cela plutôt choquant. Mais bon, on s’y habitue vite. Je n’aurais finalement mangé qu’un seul hamburger en 3 semaines, c’est pas trop mal. Lever de lune au crépuscule à Venice Beach

Départ de Sylvain pour les USA

Mes amis m’avaient préparé une fête de départ. Comme à l’accoutumée, nourriture, boissons et musique latine étaient au rendez-vous. Dans le garage de Tarantini, nous avons dansé jusqu’au bout de la nuit aux rythmes latino!

Merci à eux pour m’avoir si dignement dit au revoir. Le lundi, ils m’ont tous accompagné au bus pour Lima ainsi que la famille de Monica (et Chi aussi bien entendu).

Au-delà du surf, la réalité de l’environnement humain : ici les déchets

Troisième et dernière nouvelle sur les déchets. Le traitement des déchets est quasiment inexistant. Ce qui fait que vous avez virtuellement des déchets partout. Inutile des vous dire que les plages ne sont pas épargnées. Le principal problème est qu’il n’y a pas de gestion des déchets par la municipalité. Ou bien si, il en a une qui consiste à brûler les déchets à cinq cents mètres des derniers bidonvilles. Autrement chacun amène ses déchets en dehors de la ville et les balances sur le bas coté de la route. Bref, c’est assez catastrophique. Au point que vous vous demandez que faire avec vos propres détritus. Sachant qu’ils vont finir quelque part tirés au sol, ne vaut-il peut-être pas mieux les brûlés sur place. Et les gaz de la fumée n’est-elle pas nocive ? En voilà des questions pratiques que l’on se pose jamais par chez nous mais qui deviennent cruciales ici.

Alors voilà, au vu de ces problèmes, le mieux est d’essayer de faire quelque chose pour ces petits enfants péruviens. Et l’unique manière d’agir intelligemment est de leur apprendre à changer. C’est pourquoi, nous allons essayer à travers la pratique du surf, de sensibiliser les nouvelles générations et essayer de voir ce que l’on peut faire pour avoir un développement plus citoyen à l’avenir.

Ceci va se faire à travers la création d’une association. Nous travaillerons dessus des notre retour en Suisse. Sylvain surfant Lobitos

Au-delà du surf, la réalité de l’environnement humain : ici l’hygiène

Deuxième nouvelle sur l’environnement humain entourant Talara. Cette fois c’est l’hygiène. Bien qu’elle dépende de la première, ici c’est surtout le fait d’uriner n’importe où, n’importe quand que l’on veut souligner. Car c’est bien ce qui arrive au Pérou. Les gens urinent absolument partout. Alors bon, s’il y avait des pluies abondantes de manière journalière, nous pourrions encore nous rassurer sur ces pratiques peu élégantes.

Mais la réalité de la côte péruvienne est qu’elle est composée d’un désert du nord au sud, en général plutôt aride. Donc l’urine reste là ou elle est pisée et se transforme en maladies voir épidémies. Il est urgent d’apprendre aux enfants (sinon aux gens !) l’impact de leur geste et de leur proposer une alternative. Sylvain surfant Lobitos