Los Angeles, fidèle à elle-même

Passer du nord du Pérou à Lima puis prendre l’avion pour Guayaquil (Equateur), San José (Costa Rica) pour enfin terminer à LAX (aéroport international de Los Angeles) est plutôt radical. Tu te ramasses une vraie baffe dans la gueule. C’est vraiment deux extrêmes. Ces arrêts entre mon point de départ et d’arrivée m’on permis de progressivement voir la progression d’une société pauvre quasi sans consommation (Talara) à une société de surconsommation (Los Angeles).

Et dépenser de l’argent est certainement la chose la plus facile à faire à L.A. Tout est fait pour que les accès au porte-monnaie soient facilités. Par exemple, j’avais réservé une voiture de location par Internet. A l’aéroport t’attend un bus qui t’amène jusqu’à l’agence de voiture et quelques minutes plus tard tu te retrouves avec la musique à coin (Hip Hop ou rock, c’est selon la chaîne de radio) dans une PT Cruiser flambant neuve dans les rues de L.A. Trop facile !!!

Et là, à passé une heure du mat’ je me rends dans un supermarché (gigantesque comme d’hab’) ouvert 24 s/24. C’est le choc ! Tous les emballages sont gigantesques, XXXXXL et la nourriture proposée en tête de ligne est des chips, des chocolats, que de la malbouffe. Apres avoir mangé du poisson frais tous les jours chez Don Lucho au Pérou, je trouve cela plutôt choquant. Mais bon, on s’y habitue vite. Je n’aurais finalement mangé qu’un seul hamburger en 3 semaines, c’est pas trop mal. Lever de lune au crépuscule à Venice Beach