Après-midi péruvien à Natal

De gauche à droite de haut: Antonio, Vania, Chi, Lucho

De gauche à droite en bas: Mary, la cousine de Vania, Vera avec Diego, Sylvain et Luis A Natal nous avons également rencontré Veracilda, une amie de notre amie Neuza (que nous avions rencontrée en Inde en novembre 2004 lors de notre passage en Asie). Avec Vera, nous nous sommes tout d’abord rencontrés pour boire un verre. Elle est venue nous chercher en voiture avec une amie à elle, Mary. C’est lors du trajet au centre, alors que nous nous présentions et découvrions, que nous nous sommes rendus compte que Monica et l’amie de Vera viennent du même district du Pérou. Le monde est décidément petit. Inutile de vous dire que la soirée fut atrocement courte, pour échanger avec ces deux belles personnes ! C’est pourquoi, alors que nous avions résolu de partir le lendemain pour Pipa, une petite station balnéaire au sud de Natal, nous avons décidé d’y aller et de revenir ensuite à Natal pour passer encore un peu plus de temps en compagnie de Vera et Mary.

Après avoir nagé avec les dauphins à Pipa (des vrais de vrai !!), nous sommes retournés à Natal où nous attendaient Vera et Mary. Mary nous a invité chez elle pour une après-midi péruvienne à l’occasion de la journée des enfants (un des nombreux jours fériés brésiliens). Son Mari, Lucho ainsi que leur trois fils, Antonio, Luis et Diego, nous ont accueilli avec tout l’engouement péruvien. Nous avons également célébré l’anniversaire de Vania, une amie de la famille.

Au menu, « Ceviche », « Causa rellena » et « Arroz con Pollo », première fois que nous mangions péruvien depuis notre départ de la Suisse en août 2004. Nous avons passé une plaisante journée en leur compagnie et avons conversé sur le Brésil, le Pérou et l’Amérique latine en général. Après le repas, nous avons tenté d’effectuer quelques pas de danse au rythme du « forro », le style musical de Natal. Merci à eux pour ces moments félicités.

C’est au Brésil que nos plans ont été le plus mis à mal. Changeant plusieurs fois dans la même journée, il était impossible de dire à l’avance où nous allions nous trouver quelques jours avant. Carpe Diem, ça vous dit quelque chose, quelle liberté !

Le monde est fait et évolue selon l’être humain. C’est pourquoi nous trouvons toujours très intéressant d’être à l’écoute de l’autre pour mieux comprendre ce qui se passe dans une société déterminée. Avec Vera nous avons par exemple appris qu’elle doit changer de route régulièrement pour se rendre à son travail. En effet, elle travaille dans une banque et est une cible potentielle pour les bandits. La banque même donne des cours à ses employés pour assurer leur sécurité dans leur vie privée. Ceci est la réalité brésilienne !