(Suite de la news précédente)
Une fois prise la photo, il était tout simplement impossible de les contenir. Tous se sont rués sur moi pour voir la photo. Je me suis mis à genoux pour leur permettre de voir l’écran de l’appareil et là j’en avais littéralement partout. Dessous, de côté, par-dessus. J’ai pu alors sentir une énergie immense. Quelle force de vie ont les enfants, c’est dingue ! Dommage qu’on la perde avec le temps…
La situation étant complètement incontrôlable, j’ai retourné l’appareil contre nous et j’ai pris la photo ci-dessous … sans commentaire !
De Carthagène, nous nous sommes rendus à Barranquilla, puis Santa Marta et enfin Taganga où nous avons fait de la plongée. De là, nous sommes partis en direction du Venezuela. C’est la première fois que nous nous lamentons autant de n’avoir pas plus de temps à consacrer à un pays. La Colombie nous a conquis et nous n’avons qu’une envie, c’est revenir ! Nous y reviendrons certainement à la fin de notre boucle en Amérique du sud.
Sylvain assailli amicalement par une meute d’écoliers. Quelle énergie !!!

Manolo à gauche en compagnie de Sylvain pagayant sur le lac Pokhara au Népal
Ecoliers de Cartagena

Quelques unes des beautés sous-marines observées durant les longues heures de plongée masque tuba que nous avons pratiquée
Campement de hamacs sur une île sans nom. Nous l’appellerons l’île du paradis perdu. Ceux qui l’ont cherché ne l’ont jamais trouvé !
06h00, nous avons embarqué sur le voilier « Melody ». Le capitaine, Mark, nous y a emmené à l’aide de son canot. Une fois à bord, nous faisons connaissance avec les six autres passagers. Tous des voyageurs de plus ou moins longue date. Martin, Suisse-allemand, Oliver, Allemand, Sarah, Dave et Rachel, tous trois Anglais et Peter, un Nouveau Zélandais. Une fois les présentations faites, Mark nous a réunis pour nous donner les consignes et nous expliquer comment la traversée allait se passer. En effet, vivre à neuf sur un voilier de 44 pieds de long (14.3 mètres) durant cinq jours n’est pas forcément chose facile.
L’envie me prend de faire une comparaison amusante sur les transports publics. C’est un exemple de développement qui retranscrit assez bien l’évolution que prend une société à caractère capitaliste*. Il montre comment le développement fait perdre la flexibilité et la chaleur humaine.
A Panama, nous avons principalement résidé à la capitale. Nous nous sommes rendus à la zone franche de Colon également (qui était fermée à notre grande déception car samedi après-midi) et à Porto Bello d’où nous avons embarqué sur un voilier avec destination la Colombie.