Panama, son canal et sa ville entre histoire à rebondissements et modernisme

Le contraste pauvre – riche de la ville de Panama

Bateau cargo dit « Panamax » sortant de l’écluse de Miraflores. Voyez la taille des hommes à côté de ce monstre ! A Panama, nous avons principalement résidé à la capitale. Nous nous sommes rendus à la zone franche de Colon également (qui était fermée à notre grande déception car samedi après-midi) et à Porto Bello d’où nous avons embarqué sur un voilier avec destination la Colombie.

Panama city contraste entre son centre historique de Casco Viejo et ses gratte-ciels hyper modernes. Nous devons avouer que ce n’est pas la pire des capitales que nous ayons visitée. La chaleur et l’humidité y sont certes intenses. Ici, il y a un mélange d’ethnies qui est surprenant et fascinant, tous ici sont réunis au rythme de leur musique.

Nous avons donc trouvé ici le moyen de passer en Colombie. En effet, ni la Colombie, ni Panama n’ont jamais terminé la route panaméricaine pour relier l’Amérique centrale à l’Amérique du sud. Le trou de Darién comme cette région se nomme, est une forêt vierge impénétrable. Seul les bandits et autres guerrilleros s’y aventurent, ce qui rend sa traversée plus que dangereuse. Donc le seul moyen de se rendre d’un pays à l’autre est l’avion ou le bateau. Depuis plusieurs années, un certain nombre de propriétaires de voilier organisent la traversée. Ils gagnent ainsi leur vie. En plus d’être un moyen de rejoindre les deux pays, c’est également la meilleure opportunité de découvrir l’archipel de San Blas. C’est donc ce que nous avons fait. Nous avons rencontré à Panama city le capitaine d’un voilier un vendredi. Il nous alors signifié qu’il partait le mercredi à 6h00 de Porto Bello et qu’il fallait lui verser 50 dollars d’avance pour être sûrs de partir. Nous avons donc encore eu quelques jours pour visiter le canal et la ville.

Panama city est riche en culture grâce à son positionnement stratégique entre le pacifique et l’accès à l’atlantique. Les histoires de pirates (même modernes avec le Général Noriega) y sont donc abondantes et passionnantes. L’architecture coloniale de sa vieille ville est plus que vivante et diversifiée.

Nous nous sommes rendus à l’écluse de Miraflores pour voir passer les énormes bateaux cargo à travers les écluses du côté pacifique du canal. Nous pouvons vous dire que c’est impressionnant. Impressionnant est également le nombre de litres d’eau claire qui sont déversés au passage de chaque bateau dans les océans respectifs: 120 millions de litres d’eau claire. Sachant qu’en 2004, plus de 14’000 bateaux ont transité par le canal, nous vous laissons faire le calcul. Facilement de quoi alimenter toute l’Amérique latine en eau claire. Mais cela n’est bien sûr pas aussi lucratif et touche notre prochain. Qu’importe l’autre !L’ingénierie du canal est impressionnante et fait certainement partie des grandes réalisions humaine du 20ème siècle.