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Le Cuba jovial

Contrairement à beaucoup de pays pauvres, on peut voir à Cuba beaucoup de retraités dans les rues et les parcs. Ils ont l’air de profiter du bon temps qu’offre l’île des Grandes Antilles. Non seulement ils sont nombreux et certains d’un grand âge mais aucun ne mendie. En outre, il faut reconnaître qu’ils ont l’air jovial et heureux. Viejitos dans le parc du Boulevard St-Raphel

Les bons côtés du socialisme cubain

La première semaine à Cuba a été un peu mitigée quant à la compréhension du système. En effet, en proie aux rabatteurs qui cherchent des convertibles (voir news du 07 juin 2005) ou à quitter le pays, notre impression ne fut guère enthousiaste vis-à-vis du régime.

Bien souvent, leur vérité était quelque peu tronquée à la faveur d’un Cuba dictatorial et invivable. Cependant, ce sont ces mêmes rabatteurs qui nous ont démontré leur manque intégral de valeurs en s’invitant à notre table et en nous laissant payer la note sans aucune vergogne. Les pauvres, nous direz-vous ! Ils font ce qu’ils peuvent pour survivre. Eh bien non ! A Cuba, tout le monde a le droit à l’éducation, à la santé et le gouvernement garanti l’alimentation de base (ce qu’ils appellent le panier de la ménagère). C’est le bon côté du socialisme (ou communisme) cubain. Et ceci nous ne l’avons vu dans aucun autres pays pauvres traversés.

Lorsque l’on parle de Cuba, il y a les pros et les anti-cubains. Les deux côtés prônent, à renfort de grande propagande, les mérites de leur idéologie. Nous nous satisferons de constater les faits, crûment vécus dans le pays. Et bien que le pays soit pauvre, il y fait bon vivre au contraire de l’île d’à côté, Haïti. Garagistes assidus à leur tache à la Havane

Débarquement sur la planète Cuba !

Rue du centre de la Havane parallèle à celle ou nous logions. Remarquez le peu de véhicules ! Tout s’est passé tellement vite. D’un jour à l’autre nous voilà catapultés sur l’île ou plutôt la planète Cuba. A l’arrivée à l’aéroport « José Marti », nous nous sommes groupés avec deux jeunes Suisses allemandes et un anglais pour réduire les frais du taxi. En cherchant sur le parking nous sommes tombés sur un privé qui venait chercher sa famille. Il a proposé de nous emmener pour un prix nettement inférieur à celui d’un taxi d’état. A partir de là, le reste de notre séjour allait suivre le même schéma : touriste = argent ou peso cubain convertible (CUC) comme ils l’appellent.

Nous avions l’adresse d’une maison particulière (chambre chez l’habitant sous licence d’état) au centre de la Havane où notre taxi improvisé (improvisé, mais travaillant pour l’état quand même, les vrais particuliers n’ont pas le droit de transporter des étrangers) nous a emmené. Nous sommes tombés chez une famille de retraités très chaleureuse. Julian et Eloisa nous ont accueilli avec toute la ferveur latine.

Nous avons ensuite essayé de comprendre et saisir un peu le système socialiste cubain. Ce ne fut pas facile car Cuba, pays pauvre, coûte cher, très cher aux touristes. Pas question de faire un pas « touristique » sans devoir débourser des sommes importantes par rapport au niveau de vie du pays. Par exemple une nuit dans une maison particulière à la Havane coûte CHF 30.-. Ca représente deux mois de salaire ici à Cuba. Vous voyez un peu la double économie qu’il existe. Cette double économie a vu l’émergence d’un grand nombre de personnes qui essaient de s’enrichir avec le touriste. Appelé « jinetero » ou rabatteur, ils vont essayer de devenir ton copain, histoire de pouvoir manger à l’œil ou gagner un ou deux convertibles CUC. Ceci a eu comme conséquence que toutes les personnes rencontrées les trois premiers jours à la Havane, nous ont abordés par intérêt. Un peu décevant !

Nous nous sommes promenés dans la vieille Havane, aux alentours du Capitole, dans le quartier chinois qui d’ailleurs n’a pas plus de chinois qu’il n’y a d’esquimaux en Amazonie et visité la place de la révolution avec ses bâtiments d’état tout autour. Pour se rendre à la place de la Révolution, nous avons pris les transports publics. Pour se faire, il faut attendre à l’angle d’une rue. Rien n’indique que c’est un arrêt de bus, il faut le savoir ! Puis petit à petit arrivent des personnes qui viennent prendre le bus. Chaque personne qui arrive demande qui est le dernier arrivé. Ainsi une fois le bus arrivé, elle sait derrière quelle personne elle doit se placer pour monter. Les bus sont tellement bondés que certaines fois, tous ne peuvent pas monter et alors il faut attendre le prochain. En pleine ville de la Havane, il y a un bus toutes les 45 minutes environ. Vous vous imaginez pourquoi ils sont pleins à craquer !

Valladolid, entre ville coloniale et bastion maya

Les Vallisetanos se sont longtemps battus pour leur identités mayas (la guerre des castes ne date que de 150 ans), ce qui fait que beaucoup encore aujourd’hui, parlent d’abord le maya avant l’espagnol. Et lorsqu’ils parlent l’espagnol, c’est avec un petit accent tout à fait charmant.

Sylvain a visité les Cenotes (puit naturel creusé dans le calcaire) des alentours qui, éclairés par les rayons du soleil qui s’infiltrent par des orifices et la taille impressionnante des puits avec ses stalagmites et stalactites, offrent un spectacle grandiose et paisible à celui qui s’y trouve à l’intérieur. Les locaux ont l’habitude d’y venir s’y baigner.

De Valladolid, nous avons visité le site majeur maya de Chichén Itzá. Les groupes d’italiens et d’américains (nous sommes proche de Cancun) ne désemplirent pas durant toute la journée, ce qui rendit la visite un peu pénible. Mais la qualité de la restauration archéologique du site et les beautés architecturales qu’il révèle, ne peuvent être ignorées.

La pyramide principale, appelée « el Castillo » montre à quel point les mayas ont maîtrisé l’art de l’astronomie. Pouvoir le constater de ses propres eux reste quelque chose de mystique. Le reste du site est également très intéressant. Pour en savoir plus, http://fr.wikipedia.org/wiki/Civilisation_maya.

Ensuite nous nous sommes rendus à Cobá où Sylvain a erré seul, sur ce site très étendu (plusieurs kilomètres au beau milieu de la jungle) au petit matin. Le point culminant fut certainement les minutes passées sur le toit de la plus grande pyramide maya de la péninsule du Yucatán haute de 42 mètres, livré au seul spectacle grandiose de la jungle alentours et sa vie d’une densité inégalée.

De Cobá nous avons fait un bref passage à Playa del Carmen et Cancun d’où nous avons pris l’avion pour Cuba. Site touriste balnéaire par excellence, à part la beauté des plages des caraïbes, ces deux endroits ne présentent qu’un intérêt limité aux explorateurs que nous sommes. « Pyramide de Kukulcán » ou « El Castillo », représentation en pierre du calendrier maya avec au premier plan le « groupe des mille colonnes »

Représentation de Chac-Mool ainsi qu’un trône en forme de jaguar rouge aux yeux et tâches sertis de jade se trouvant à l’intérieur de la pyramide

Uxmal et la magie de la Pyramide du Magicien

De Palenque, nous avons pris un bus de nuit pourri pour Mérida, le chef lieu du Yucatan. Moralité, nous n’avons quasiment pas dormi. Le voyage en routard, au contraire des vacances, met à l’épreuve celui qui s’y aventure.

Le site d’Uxmal, en dehors des hordes de touristes italiens visitant le site en 45 minutes, fut également un havre de tranquillité. Accompagnés des centaines d’iguanes résidents sur le site, nous avons passé la journée à nous imprégner des mystères de ses temples, palais, mausolées ou encore édifices à usage encore non identifié.

A Mérida, nous avons arpenté la ville de long en large afin d’affiner nos connaissances sur les fameux hamacs mexicains, produits dans les villages des alentours. Pour une bouchée de pain (env. CHF. 12.- le hamac une place) cet artisanat ancestral maya peut se retrouver dans votre salon.

Un point qui nous a surpris est la différence qu’il y a entre le centre ville, très animé et à l’architecture coloniale et européenne et le coté nord de la ville au style nord américain avec ses bâtiments espacés et ses avenues hyper larges Pyramide du Magicien

Palenque, de la dure réalité indienne actuelle à la grandeur de leur civilisation passée

De San Cristobal de las Casas, nous avons pris le bus pour Palenque. Après quelques longues heures de virages descendants, nous avons pu admirer le paysage de jungle qu’offrent les plaines du Chiapas. A ceci s’ajoute un climat très humide en ce début de saison des pluies. En se promenant dans le village de Palenque, nous nous sommes vite aperçus que nous étions dans un endroit qui s’est développé avec le tourisme. Donc par défaut, sans grand intérêt pour nous. Alors, nous avons décidé de visiter le site archéologique de Palenque et de nous en aller.

Nous n’avons pas été déçus de notre visite. Accompagnés d’un guide local, nous avons d’abord parcouru le site une première fois de long en large, en écoutant les explications pas toujours perspicaces de notre guide. La jungle environnante nous a gratifié de ses sons et crissements. Un des aspect les plus impressionnant est le nombre d’édifices encore dissimulés dans la jungle : plus de 1400. Seulement 200 édifices à ce jour ont été mis au jour.

Ensuite nous avons erré sur le site pour nous imprégner de son mysticisme. Car en effet, s’il nous est bien resté une chose de cette visite, ce sont les immenses points d’interrogation qu’ont laissé derrière eux les Mayas. Nous avons également pu monter sur le « Temple des Inscriptions » pour, depuis le sommet, descendre visiter le tombeau se trouvant quelques 25 mètres plus bas à l’intérieur de la pyramide. Ceci a été possible grâce à l’autorisation spéciale reçue de la part du directeur du site archéologique de Palenque.

Nous ne savons pas si c’est la période de visite, mais nous étions relativement seuls sur le site, ce qui est tout particulièrement agréable. Palais de Palenque

Le Temples des Inscriptions (à gauche), le Temple XIII (au centre), le Temple de la Tête de Mort (Temple XII) (à droite)

San Cristobal de las Casas et sa dure réalité

Centre à l’architecture coloniale

Indiennes rentrant dans leur bidonville, loin du joli centre

Loin du centre, la communauté pauvre indienne

Centre à l’architecture coloniale Nous avons laissé Boris et Sandra (sniff, sniff) qui ont continué leur chemin vers le nord. Pour notre part, nous avons pris le chemin du sud en direction du Chiapas avec comme destination finale San Cristobal de las Casas.

Endroit touristique par excellence, San Cristobal n’en a néanmoins pas perdu son charme. Style architectural colonial typique aux façades colorées de teintes chaleureuses et population indienne majoritaire créent un patchwork tout à fait pittoresque. Cependant, la beauté de ce tableau à la Rivera, cache une réalité paysanne indienne déplorable. Faire la révolution aujourd’hui devient difficile. Le fossé des armes qu’il y a entre les armées d’état et celles des guérilleros est disproportionné. Nous avons longuement discuté avec le jeune homme Maya qui vendait les tickets d’entrée du Musée du centre de développement de la médecine Maya. Il était très remonté contre son gouvernement et contre les étrangers. On pouvait noter dans ses propos une certaine haine. En discutant avec lui, on se rend compte que la lutte menée par les Zapatistes depuis 1994 semble vaine (oui la lutte continue et ne s’est pas terminée en 2001). Encerclée et contrôlée par l’armée mexicaine, le seul moyen d’action de la guérilla reste Internet et les discours politiques. Certes, ils ont néanmoins obtenu certains privilèges depuis, mais rien qui fasse de leur statut un peuple digne.

Cependant, en écoutant ce jeune, nous nous sommes rendus compte qu’il n’était pas prêt non plus à jouer le jeu de la société mexicaine (la voie politique ou économique) pour améliorer les conditions de vie des indigènes. En gros, il demande simplement qu’ils puissent vivre de manière autonome. Nous n’avons pas senti de conviction en lui, nous avons eu mal aux tripes pour lui. Nous avions l’impression de vivre avec plus d’émotion son problème que lui-même, résigné à une certaine fatalité avec seulement des mots faciles de colère et de haine envers une injustice flagrante. Il est clair que nous nous trouvons ici au Chiapas dans une région vérolée par la corruption, avec un sol riche au nom duquel des déplacements de population indigène sont ordonnées sans aucune considération humaine. Dans une certaine mesure, ils sont encore considérés comme des esclaves, c’est vrai. Cependant, pour la défense de mon peuple, je m’investirai pour exploiter la richesse de mes terres ou pour organiser la vie touristique y relative. Car il semblerait que le tou-tou de base vient ici pour photographier des indigènes, mais l’argent du même tou-tou ne retombe pas directement dans les communautés photographiées.

Nous avons également discuté avec Maria, 7 ans et sa petite sœur Martha, 5 ans, toutes les deux vendeuses ambulantes d’artisanat sur la place principale. Il était environ 21h30. Elles étaient bien sûr tellement chou qu’on les aurait adoptées sur le champ. Malheureusement, leur réalité est tout autre. Pas d’école, elles tissent le matin avec leur famille pour aller vendre l’après-midi et le soir. Et lorsque tu leur demandes ce qu’elles font avec l’argent qu’elles gagnent, elles te répondent qu’elles le donnent à leur Maman. Elles étaient sales et leurs sandales étaient très abîmées. Pour elles, pas de jouet, pas de copine d’école, leur enfance est le pavé et le touriste pour glaner des pesos. Super!

Ca devient très dur de voyager dans ces conditions. En parlant la langue, nous nous rendons compte de toutes ces injustices, ce racisme, cette indigence d’esprit qui rendent notre progression difficile. Nous vous le promettons, c’est triste et dur. L’ignorance fait l’apanage des dictatures. Aujourd’hui elle fait l’apanage d’un des volets les plus obscurs de la mondialisation. L’exploitation et le rendement à tout prix! L’éducation, il n’y a que ça de vrai! Mais lorsque l’on sait que la terre, en terme de ressources énergétiques, ne peut pas assurer l’état providence pour tous, nous devons nous rendre à l’évidence de la chimère que représente un combat pour les droits des pauvres. Quelle tristesse! Nous nous demandons sérieusement dès lors comment nous devrions agir?

Bref, nous partons le cœur endolori pour Palenque…

Puerto Escondido : Comment aurait-on pu ignorer la meilleure plage de surf du Mexique ?

Après avoir arpenté les rues du marché de Tlacolula, admiré le plus gros tronc d’arbre du monde à « El Tule » (arbre vieux de plus de deux mille ans!), nous avons décidé de prolonger notre séjour avec Sandra et Boris en se rendant à Puerto Escondido ensemble. Ce petit village de pêcheurs était encore inconnu il y a quelques décennies. Dès lors, sa vague qui forme un tube de plusieurs mètres lors de grosses houles en a fait une destination de choix pour les surfeurs et les voyageurs à petit budget.

L’endroit était rêvé pour que Boris et moi puissions expérimenter la joie de surfer entre potes. Nous n’avons pas été déçus. L’océan nous a gratifié d’une fin de houle nous offrant quelques bonnes petites vagues, idéal pour se remettre dans le bain. Et puis bien sûr, les éléments toujours aussi puissants. Coucher de lune suivie du lever de soleil, la brise de mer ou encore l’océan, toujours aussi immense et mystérieux, nous nous sommes régalés.

Monica et Sandra nous ont concocté de superbes mets (tacos, poulet curry à l’ananas, riz cantonais) à l’auberge de jeunesse où nous résidions. Les journées ont passé trop vite.

Pour vous dire, ici nous avons repris notre premier taxi et ils sont adorables (voir news du 23 février 2005 « Coup de gueule sur les chauffeurs de taxi »). Le simple fait que tu parles leur langue les enchante et ils sont prêts à te raconter leur vie en l’espace de la course. On n’en a pas mal appris sur les lieux ainsi.

Sylvain a également eu la chance de pouvoir bénéficier de la compétence professionnelle de Sandra et Boris au travers d’une séance de physiothérapie avec dessins à l’appui dans son carnet de route. Cool. Sylvain a même pu expérimenter les talents de coiffeuse de Sandra qui a relevé le défi d’arranger la coupe déplorable que les dreds locks avaient laissée sur Sylvain. Elle l’a fait avec brio.

Voilà passé un beau moment comme le voyage t’en offre si souvent avec à la clé une nouvelle amitié Suisse romande. Qué rico!

Lire également : http://www.jazzphone.ch/boris/20050505%20mexique/mexique.htm puis «Le Pipeline Mexicain», «Le Paradis Existe!» et «La Punta» Monica et Sylvain à l’eau sur la plage de Carrizalillo

Sylvain et Boris surfant la fin de houle sur Carrizalillo

Sandra, coiffeuse émérite

Boris et Sandra, le bonheur intégral

Au centre : Sylvain et Boris avant de se mettre à l’eau

Oaxaca, début d’un nouveau paradigme de voyage

Après dix heures de bus presque local, nous avons retrouvé Sandra et Boris à Oaxaca (www.jazzphone.ch/boris), deux suisses romands qui font également le tour du monde.

Notre rencontre s’est faite de manière tout à fait par hasard. Nous avons appris que l’un et l’autre étaient en voyage en décembre dernier. Puis, au fil du temps, nous nous sommes rendus compte via nos sites Internet respectifs que notre itinéraire allait nous emmener au même endroit à une période similaire. Trop beau pour être vrai et ça a marché! Nous ne nous connaissions pas vraiment auparavant si ce n’est que Boris pratique le parachutisme dans le même club que Sylvain en Suisse. Ca s’arrête là. Nous ne fûmes pas déçus. Nous nous sommes rencontrés tellement de points communs entre nos personnes et nos couples que nous n’avons pas épargné une seconde au profit de l’échange verbal et fraternel. Nos violons se sont accordés si bien que même le plus fin des Stradivarius ne pourrait reproduire une telle harmonie. La cerise sur le gâteau est certainement le pays où l’on s’est rencontré à savoir le Mexique. En effet, son peuple et sa culture ont amené de la magie supplémentaire à ces moments intenses.

Depuis Oaxaca, notre voyage a pris une nouvelle dimension. Celle que nous recherchions depuis le départ qui est celle de la communication profonde avec l’autre, local ou étranger. Favoriser le contact à la visite touristique simple et échanger vivement avec ses habitants. C’est vrai, que nous reste-t-il de ces dizaines de musées aux cent pièces chacun en comparaison avec les heures passées sur les marchés et sur les places publiques à parler avec les habitants et les vendeurs ambulants qui sont la plupart du temps des enfants. Trop peu de choses, c’est certain!

Lire également : http://www.jazzphone.ch/boris/20050505%20mexique/mexique.htm puis « Sylvain, Monica et le miroir » Sandra, Boris, Monica et Sylvain buvant une « aguas frescas » au marché de Tlacolula

Jeune indienne avec sa fille

Vendeuses ambulantes indiennes pliant un hamac

Grand-père aveugle jouant dans la rue accompagné de sa petite-fille

Mexico, la ville aux mille faces, incontournable (suite)

Depuis le Centre de Mexico, nous avons pris un bus pour rejoindre la ville cité de Teotihuacan, qui fut jadis la plus grande cité du Mexique et la capitale du plus grand empire précolombien. On peut y admirer notamment la pyramide du Soleil et celle de la Lune.

La pyramide du Soleil date de 100 après J.-C. C’est la troisième plus grande pyramide au monde après Cholula et Kheops en Egypte. Imaginez-vous, 70 mètres de haut pour 222 mètres de long. Il est intéressant de remarquer que ces pyramides ont été construites en l’honneur des dieux en lesquels ils croyaient, à savoir les éléments (eau, ciel, terre, soleil, lune,…). Le côté obscur est qu’ils faisaient des sacrifices humains (notamment des enfants) pour s’assurer que le soleil brillerait le lendemain. On ne sait finalement que peut de choses sur cette civilisation, ayant disparue avant la conquête espagnole. Au fait, saviez-vous que la conquête espagnole a été faite au nom de l’évangélisation chrétienne. Quelle bassesse, alors que c’était pour financer les guerres qui sévissaient alors en Europe. Paola Cortés Quintero, vendeuse de souvenirs touristiques sur le site de Teotihuacan avec qui nous avons partagé l’espace de quelques instants, quelques moments de sa vie. Emouvant et toujours instructif

Vue sur la place de la Lune et en arrière-plan à gauche sur la pyramide du Soleil

Vendeur ambulant devant la pyramide du Soleil