Les bons côtés du socialisme cubain

La première semaine à Cuba a été un peu mitigée quant à la compréhension du système. En effet, en proie aux rabatteurs qui cherchent des convertibles (voir news du 07 juin 2005) ou à quitter le pays, notre impression ne fut guère enthousiaste vis-à-vis du régime.

Bien souvent, leur vérité était quelque peu tronquée à la faveur d’un Cuba dictatorial et invivable. Cependant, ce sont ces mêmes rabatteurs qui nous ont démontré leur manque intégral de valeurs en s’invitant à notre table et en nous laissant payer la note sans aucune vergogne. Les pauvres, nous direz-vous ! Ils font ce qu’ils peuvent pour survivre. Eh bien non ! A Cuba, tout le monde a le droit à l’éducation, à la santé et le gouvernement garanti l’alimentation de base (ce qu’ils appellent le panier de la ménagère). C’est le bon côté du socialisme (ou communisme) cubain. Et ceci nous ne l’avons vu dans aucun autres pays pauvres traversés.

Lorsque l’on parle de Cuba, il y a les pros et les anti-cubains. Les deux côtés prônent, à renfort de grande propagande, les mérites de leur idéologie. Nous nous satisferons de constater les faits, crûment vécus dans le pays. Et bien que le pays soit pauvre, il y fait bon vivre au contraire de l’île d’à côté, Haïti. Garagistes assidus à leur tache à la Havane