Valladolid, entre ville coloniale et bastion maya

Les Vallisetanos se sont longtemps battus pour leur identités mayas (la guerre des castes ne date que de 150 ans), ce qui fait que beaucoup encore aujourd’hui, parlent d’abord le maya avant l’espagnol. Et lorsqu’ils parlent l’espagnol, c’est avec un petit accent tout à fait charmant.

Sylvain a visité les Cenotes (puit naturel creusé dans le calcaire) des alentours qui, éclairés par les rayons du soleil qui s’infiltrent par des orifices et la taille impressionnante des puits avec ses stalagmites et stalactites, offrent un spectacle grandiose et paisible à celui qui s’y trouve à l’intérieur. Les locaux ont l’habitude d’y venir s’y baigner.

De Valladolid, nous avons visité le site majeur maya de Chichén Itzá. Les groupes d’italiens et d’américains (nous sommes proche de Cancun) ne désemplirent pas durant toute la journée, ce qui rendit la visite un peu pénible. Mais la qualité de la restauration archéologique du site et les beautés architecturales qu’il révèle, ne peuvent être ignorées.

La pyramide principale, appelée « el Castillo » montre à quel point les mayas ont maîtrisé l’art de l’astronomie. Pouvoir le constater de ses propres eux reste quelque chose de mystique. Le reste du site est également très intéressant. Pour en savoir plus, http://fr.wikipedia.org/wiki/Civilisation_maya.

Ensuite nous nous sommes rendus à Cobá où Sylvain a erré seul, sur ce site très étendu (plusieurs kilomètres au beau milieu de la jungle) au petit matin. Le point culminant fut certainement les minutes passées sur le toit de la plus grande pyramide maya de la péninsule du Yucatán haute de 42 mètres, livré au seul spectacle grandiose de la jungle alentours et sa vie d’une densité inégalée.

De Cobá nous avons fait un bref passage à Playa del Carmen et Cancun d’où nous avons pris l’avion pour Cuba. Site touriste balnéaire par excellence, à part la beauté des plages des caraïbes, ces deux endroits ne présentent qu’un intérêt limité aux explorateurs que nous sommes. « Pyramide de Kukulcán » ou « El Castillo », représentation en pierre du calendrier maya avec au premier plan le « groupe des mille colonnes »

Représentation de Chac-Mool ainsi qu’un trône en forme de jaguar rouge aux yeux et tâches sertis de jade se trouvant à l’intérieur de la pyramide