Archives mensuelles : novembre 2005

La viande argentine, plus qu’une légende, une réalité bien goûteuse

Chaque soir, Pierre-Alain nous a invité (encore merci !) à déguster l’exquise viande argentine et nous nous en sommes donnés à cœur joie.

Filets sur filets, nous avons délecté et régalé notre palais de cette substance qui fondait quasiment sur notre langue. Tendre et saignante, sans aucun nerf, le filet argentin se coupe avec une pression légère du couteau. Même pas besoin qu’il soit aiguisé. Nous arrêtons là, c’est presque du supplice ! Vins argentins

Le serveur du restaurant « La Estancia » nous présentant les différents morceaux de bœuf. Celui à l’extrême droite est un T-bone d’un kilo! Nous avons préféré la tendresse des 300 grammes de filet. Un pure délice, succulent!!!

Carlos Gardel, icône vivante du tango à Buenos Aires

Que se soit à San Telmo lors du marché du dimanche ou dans le quartier de La Boca, les danseurs de tango nous ont séduit à leur simple vue. Charnel, langoureux, la mesure 2/4 ne laisse personne insensible. Représenté en tout lieux par l’illustre Carlos Gardel, le tango est Buenos Aires ou Buenos Aires est le Tango ! Une véritable adoration à Carlos Gardel est faite à Buenos Aires. Mimes, statues vivantes, imitateurs, tous se retrouvent à Buenos Aires. Ici un imitateur.

Une des nombreuses reliques se trouvant sur sa tombe

Buenos Aires la charnelle, entre tango et culture européenne

A Buenos Aires, nous avons passé quatre jours de folie en compagnie de Pierre-Alain, un ancien collègue de travail de Sylvain. Lui, redécouvrant Buenos Aires après 32 ans, et nous, nous croyant l’espace d’un instant de retour en Europe.

Oui, les « on dit » ne sont pas que des bêtises. L’argentin est vraiment très Européen à tendance transalpine.

Buenos Aires est stupéfiante, enchanteresse avec son tango et sa culture aux milles visages, tout cela sans parler de la fameuse viande argentine. Après avoir ingurgité plus d’un kilo de filet de beauf en quatre jours, nous pouvons vous garantir que ce n’est pas une légende, leur viande est juste délicieuse et succulente.

L’espace d’un dimanche, nous nous sommes promenés dans le quartier de San Telmo où les antiquaires font le marché avec les artistes de rue, les photographes et autres artisans. Ce jour-la, se déroulait un concours de déguisements à thème parmi les exposants. Cela donnait un ton encore plus délirant et chaleureux à ces moments d’euphorie des sens. Nous avons également été voir des danseurs de tango langoureux dans le quartier de « La Boca ».

Le jour précédent, nous avions visité les cimetières, à la recherche de quelques tombes célèbres (Gardel, Evita). Petites villes, les caveaux, sépulcres et autres tombes s’organisent en rues et quartiers. Certains contiennent plus de 30 corps d’une même famille, le sépulcre faisant plusieurs mètres de hauteur et profondeur. Au cimetière, nous avons demandé où se trouvait la tombe d’Evita à un employé qui arrosait le gazon. Il a alors laissé son tuyau sur le gazon, l’eau toujours ouverte et nous a guidé de manière alanguie à travers le cimetière nous faisant l’histoire de chacune des familles résidentes. Son sens de l’humour était à la hauteur de sa sympathie. Il nous a enseigné que nous pouvons rire de tout, même des morts « fresco » ou « seco » ! (Frais ou sec). A la fin, nous terminerons tous de la même manière !

Nous nous souviendrons également des taxis jaune et noir avec ses chauffeurs à l’esprit critique, toujours la langue bien pendue pour commenter les sujets d’actualité les plus sensibles. Les même taxis qui slalom à travers la pollution étouffante de la ville. Danseurs de tango dans le quartier de la Boca, photo prise par Pierre-Alain

Danseurs de tango à San Telmo, photo prise par Pierre-Alain

Danseurs de tango à San Telmo

Bar à tango dans le quartier de « La Boca »

Passage éclair au Paraguay

Au Paraguay nous auront tout juste eu le temps de goûter à leur maté (thé aux herbes), à leur chipa (pâtisserie à l’anis) et leur viande.

Nous avons également expérimenté la ville la plus sombre d’Amérique latine, Ciudad del Este. Ici, il semblerait que se rencontrent le grand banditisme, la contrebande et la corruption absolue. Imaginez un peu. Un pont, une frontière et une rue qui monte sur cinq cent mètres remplie des deux côtés de magasins et marchants ambulants. Ils vendent tout ce que vous avez toujours rêvé d’acheter (produits électroniques, montres de luxe, parfums, DVD, CD,…) à des prix défiant toute concurrence.

Pour vous donner un ordre d’idée, les DVD coûtent le même prix qu’au Vietnam (1$). La tête me donnait des tours à voir une telle débauche de produits dans tous les sens. J’ai essayé tant bien que mal de trouver une réponse sensée à ce maelström. Mais bon, ici la règle des dix* n’a pas fonctionné, une fois n’est pas coutume! J’ai un peu près tout entendu, de l’absurde au grotesque. C’est comme les guerres, nous ne saurons jamais la vérité. Certaines fois il vaut mieux! La seule certitude est que le marché est tenu par des chinois, des arabes et des hindous.

Apres l’obscure Ciudad del Este, nous avons traversé la campagne (champs et bétail à perte de vue) du Paraguay durant six heures, pour rejoindre l’Argentine.

Le Paraguay a toutes les caractéristiques d’un pays pauvre. Nous reviendrons plus tard sur ces aspects dans une news dédiée à cela.

* la règle des 10 consiste à demander à dix personnes avant d’adopter une réponse à la question posée. Vendeur de Chipa (pâtisserie à l’anis)

« La » rue de Ciudad del Este

Chutes d’Iguaçu: immanquables du côté argentin

En route pour les chutes du côté argentin, nous avons reconnu un accent connu dans le bus. Et oui c’était le suisse romand. L’occasion est tellement rare que l’on ne la laisse rarement passer. C’était Tania et Yann, deux voyageurs de Sion. Nous avons fait la visite des chutes avec eux et avons pu partager leurs impressions quant à leur voyage. Ca fait toujours plaisir de rencontrer des Suisses romands en route.

Deux des quatre point de vue du côté argentin étaient fermés dû à un niveau des eaux trop élevé. Ce grand volume d’eau rend les chutes encore plus impressionnantes. Quelques unes des 275 chutes pouvant atteindre jusqu’à 80 mètres de hauteur. Ici depuis le côté argentin.