Saigon, fin de notre mésaventure avec les requins du tourisme vietnamien

Voilà ! A Saigon (ou Ho Chi Minh ville pour les communards) s’est terminé notre dur voyage avec la compagnie de bus « Anh Phu » qui a tant bien que mal essayé de nous faire détester le Viêt Nam par leur antipathie et grossièreté (voir news du 9 février 2005).

A Saigon, nous avons pu expérimenter les services de « Singh Café », une meilleure agence, en faisant un tour de ville intéressant. Entre temples, marchés et musées.

Nous avons notamment ici, visité le musée des crimes de guerre américain. C’est le seul musée ou monument que l’on a visité traitant de cette tragique partie de l’histoire du Viêt Nam. On peut se demander si ce genre d’atrocité vaut la peine d’être vue. Parlons de Paix plutôt que de guerre. Oui, mais vivre une telle visite, choquante et certaines fois dégoûtante, fait prendre conscience de l’horreur de la guerre et nous donne encore plus de conviction pour lutter contre. La guerre, c’est l’homme qui tue l’homme. Le pire du pire. Aucun mot, aucun sentiment ne peut traduire cette infamie. Surtout lorsque l’on analyse son fonctionnement. Quelques personnes bien protégées envoyant des jeunes hommes au front au nom d’un idéal bidon afin de sauvegarder l’intérêt d’une minorité. L’intérêt, là réside la clé des plus infâmes décisions militaires. La vie importe peu dans ce cas. Lorsque que l’on se dit que la guerre continue encore aujourd’hui dans nombre de pays, ça donne la nausée. Voilà nous nous arrêtons ici.

Petites anecdotes :

Aujourd’hui, bien qu’officiellement le nom de la ville soit Ho Chi Minh Ville, Saigon est utilise communément. Même par les officiels. Par exemple lorsqu’il décerne le titre de la plus belle fille de la ville chaque deux ans. C’est « Miss Saigon ». Vous imaginez ce que ce serait avec l’autre : « Miss Ho Chi Minh » dur, dur !!!

Saviez-vous que les Viet Cong ont creusé des tunnels pour faire front aux américains ? Aujourd’hui pour que les touristes, notamment américains, puissent les visiter, ils ont dû les agrandir pour qu’ils correspondent à la carrure souvent plus grasse de l’homme occidental. Peut-on rire de tout ? Pour l’argent, il semblerait que oui ! Scène de vie quotidienne à Saigon