Granada, entre architecture coloniale touristique et pauvreté

Nous aurons passé vite finalement à Managua, la capitale. S’il y a bien une constante depuis le Guatemala, c’est la une des journaux populaires. En effet, tous les jours plusieurs meurtres sont commis et largement couverts par les medias populaires. La plupart se déroulent dans les capitales. Cependant, le plus souvent, ce sont des règlements de comptes ou des faits divers. Cela ne devrait pas dissuader un voyageur indépendant de se rendre dans un endroit. En prenant les dispositions nécessaires, aucun endroit ne doit vraiment être évité. Ce n’est donc pas pour cette raison que nous n’aurons fait que passer à Managua. Simplement que nous n’avions pas prévu d’y séjourner.

Nous nous sommes donc rendus à Granada. Ville coloniale et important centre économique du pays, il nous semblait intéressant de nous y arrêter quelques jours. L’architecture du centre ville est assurément intéressante et variée mais elle se partage la vedette avec une extrême pauvreté et détresse de sa population. En gros, il y a ceux qui vivent et s’en tirent plutôt bien grâce au tourisme et les autres.

Alors que nous ne l’aurions pas imagine, Granada nous a permis de rencontrer Thomas, un Suisse qui traverse l’Amérique latine avec son vélo depuis décembre 2003. Nous avons particulièrement apprécié de pouvoir échanger nos expériences sur nos périples respectifs. Lui venant du sud et nous du nord. C’est l’un des bons côtés des auberges à « backpackers » ou ghetto à routards en manque du pays voyageant avec le Lonely Planet! La croix remplace les règles des bus scolaires US

Bâtiment colonial de Granada

Colectivo de Granada

Habitants de Granada assis autour de la place centrale