Archives de catégorie : Pérou

Départ à la péruvienne de Patrick

La veille du départ de Patrick, alors que nous étions en train de boire un verre devant la maison de Monica avec sa famille, Holggers, Pache et Tarantini ont débarqué à l’improviste avec une guitare pour saluer Patrick avant son départ. Ce fut finalement une grande fête improvisée avec beaucoup de rire et de bonne humeur. Ce côté spontané caractérise l’amerique latine. De rien s’arme des fêtes qui durent jusqu’au bout de la nuit. Les choses se font à la bonne franquette et au final, ce sont les meilleurs moments. Tarantini, un Cohiba en bouche, a joué des airs de guitare typique du sud du Pérou, sa région natale

Patrick accompagnant Monica chantant « more than words »

Holggers et la famille de Monica

Paché et la chicha pour l’occasion

Surf trip avec la désormais «Légende du nord»

Cette jeep, une Toyota Landcruiser 4×4 type camionnette rurale de 1980, nous aura donné du fil à tordre à Lima pour finalement s’avérer increvable (en tous cas son moteur). Equipée pour les expéditions les plus aventureuses, la « Leyenda » nous a amenés à peu près partout où nous l’avons souhaité. Voici un peu le quotidien aventureux du voyage. Une plage déserte, accessible seulement en 4×4, une bonne vague et les éléments !

Patrick, un invité suisse dans le cadre du projet Soul Riding Philosophy

Avant de partir de Suisse, nous nous étions dit avec Patrick, un ami de Sylvain, que nous nous retrouverions quelque part avant notre retour. Ce fut finalement au Pérou. Patrick est venu participer à cette vie, cette expérience du bout du monde qu’est la glisse à l’état pur, sur la côte nord du Pérou. Entre la pauvreté, le désert et l’accueil chaleureux du peuple péruvien, Patrick a passé trois semaines de dépaysement total. Un autre mode de vie, une autre réalité, ce sont de ces expériences que naîtra plus tard le projet d’ONG (organisation non gouvernementale) dans la région. Holggers, Sylvain, Patrick et Carlos (Paché)

Finesse et dévouement avec Claudio, un péruvien cultivé

A peine arrivé à Talara, le temps de me mettre quelques fois à l’eau pour retrouver mon physique d’antan, je suis retourné à Lima pour accueillir Patrick, un ami venant nous visiter de Suisse. Cette fois, c’est Claudio qui fut notre hôte. Nous avions rencontré Claudio lors de la première rencontre de Hospitality Club de Lima. Nous avions conversé ensemble et le courant a tout de suite passé. En plus de sa gentillesse et de sa bonté, Claudio parle parfaitement le français. Quoi de mieux pour Patrick que d’être accueilli par un liménien pure souche qui de surcroît parle sa langue, le pied !

Nous avons passé deux jours à Lima, le temps de faire quelques emplettes et apprécier le temps avec Claudio avant de prendre le bus et affronter les 16 heures qui nous séparaient de Talara. Sylvain, Patrick et Claudio à Lima

Talara, final du projet ChiSly.ch, rencontre avec la famille et début du projet Soul Riding Philosophy

Voilà, Talara était notre destination finale à la base. Donc officiellement nous considérons notre projet terminé au moment d’arriver dans la famille de Monica. Les retrouvailles après tout ce temps furent riches en émotions et intenses. Nous nous sommes installés au numéro A-12 de l’urbanisation municipale, là même où Monica a grandie et où elle a connu Sylvain il y a, à présent, plus de huit ans.

C’est alors que commence pour Sylvain un autre projet, celui du « Soul Riding Philosophy ». En deux mots, c’est appliquer cette philosophie (voire rubrique « la philosophie du S » dans le menu principal) au lieu où nous nous trouvions. Avec la jeep et des amis, nous avons vécu chaque minute intensément à travers la quête de la vague parfaite. Juste pour le moment, le partage, la simplicité d’une vie remplie que d’instants. Le tout au rythme de dame Nature, soleil puissant, vent chaleureux, eaux tempérées et pleins de légendes racontées par les anciens des villages traversés…

Le principal étant toujours vivre selon des valeurs morales intègres qui te permettent de te sentir bien en toi, d’être en paix avec toi-même.

Ce style de vie, qui est loin d’être onéreux, est la manifestation suprême de la liberté. En haut à gauche : Segundo (le papa), à droite : Taty et Chi

En bas à gauche : Flor (la maman) et Silvia, à droite : Silvia et Taty

De la jungle au centre de Lima, Oscar est l’hôte rêvé pour décrire son Pérou!

Expliquer tout ce qu’a fait Oscar pour nous, tient de l’impossible. Nous nous souvenons de l’enthousiasme avec lequel lui et Martha, la maîtresse de maison, nous ont cuisiné les meilleurs plats du coin et montré à l’aide d’une carte, les différents endroits du Pérou qu’il fallait absolument connaître. L’écouter parler du lieu où il est né et a grandit (Pucallpa dans la jungle) était captivant. Sa générosité et sa jovialité nous ont ravivé le cœur. Là encore, nous avons passé des heures à discuter, jusqu’à se connaître tellement bien que nous sommes devenus amis. Quelle leçon de vie tous ces gens rencontrés nous ont enseigné! Oscar présentant son Ceviche maison comme tout grand Chef

De la banlieue liménienne, immersion dans le quotidien de millions de liméniens en compagnie de Rachel et sa merveilleuse Maman

A Lima, nous avons été d’abord accueillis chez Rachel. A la lisière du parc de Sinchi Roca (un des plus grand de Lima) à Comas, nous avons apprécié chaque instant passé en sa compagnie. Sa Maman, adorable et dévouée, nous a cuisiné de succulents plats péruviens. Nous avons pu partager son quotidien durant près de deux semaines. Raquel fait deux à trois heures de bus chaque jour à travers la ville de Lima pour se rendre à son travail. Les bus sont le plus souvent des combis (petite camionnette japonaise où l’on peut mettre 12 passagers). L’espace y est restreint, les arrêts incessants. Les klaxons et les freinages intempestifs rendent les trajets épuisants. La circulation est chaotique, souvent embouteillée et asphyxiante. Ajoutez des journées de huit à dix heures de travail. On en revient lessivé. Son quotidien est celui d’une majorité de Liméniens. Nous avons également passé des moments privilégiés avec sa Maman avec qui nous avons passé beaucoup de temps à converser. Ses précieux conseils nous accompagnent toujours aujourd’hui. Merci à elle.

De plus, nous avons acheté un véhicule 4×4 en vue de notre séjour prolongé dans le nord. Ce fut une autre aventure. Nous l’avons acheté sur les conseils d’un mécanicien recommandé par la Maman de Raquel. Il n’est jamais chose facile d’acquérir un véhicule. Mais là ce fut plutôt l’enfer. L’achat en soit fut simple. Le transfert de plaque est très facile et rapide. La remettre en état fut une autre pair de manches. Sylvain a passé dix jours dans un bidonville à la faire remettre en ordre. La mauvaise foi des gens et le désir d’arnaquer, a rendu cette tâche une géhenne… Nous croyons qu’il nous a dit que l’achat valait la peine car il voyait ce qu’il pouvait réparer ensuite. Chaque jour il y a avait quelque chose de nouveau. Les prix de réparation était dérisoire mais cumulé, ça commençait à faire cher. Moralité, notre Toyota Landcruiser 1980 aura vu son prix plus doublé entre l’achat et notre départ pour le nord. Finalement elle aura bien roulé! Heureusement. Luz, la Maman de Raquel, Sly, Chi et Raquel

Paracas, la plus belle cathédrale du monde

Autre chef-d’œuvre de notre mère la Terre, l’endroit dit de la cathédrale située dans la réserve naturelle de Paracas. Nous y avons passé une belle journée, certes touristique mais très agréable dans un décor désertique alliant des couleurs chaudes et des vents soutenus. Chi et Sly devant la cathédrale de Paracas

Vol au dessus du mystère des lignes de Nasca

Les lignes de Nasca étaient l’autre mystère du Pérou que nous voulions absolument connaître. Le vol certes rapide (35 minutes en tout et pour tout) aura suffit pour que nous gravions à jamais dans nos mémoires un de ces énigmes qui nous fait toujours croire qu’« autre » chose existe !

Digresser sur des spéculations hâtives concernant l’origine des ces formes géométriques parfaitement dessinées au sol et seulement visibles depuis le ciel, ne nous correspond pas. Alors nous garderons juste la magie d’un moment unique. L’extraterrestre

Le singe

« El Candelabro » (le candélabre) de Paracas

Sylvain suspendu dans les nuages du Wayna Picchu

Depuis l´instant où l´homme se rendit compte qu´à chaque jour succède une nuit, et à la nuit un jour, naquit en lui le désir de mesurer le temps, et de découvrir progressivement ses mécanismes et infinies variations. Il voulut connaître le sens de la vie et de la mort, et les mystères du ciel. Avec le temps naquirent des sages qui commencèrent, dans l´intervalle de leur brève vie, à donner réponse à ces questions essentielles. Mais chacun courra toujours derrière sa propre destinée, comme une quête inéluctable et infinie.

Ici tout ça s’estompe, le temps, la vie, la mort. L’homme devient nature, l’homme devient tout !

La journée passée au Machu Picchu fut pour moi un des plus beaux moments du voyage. Alliant performance sportive (grimper sur les différents pics !) et émotions énergétiques. Sly perché au sommet du Wayna Picchu (jeune pic), méditant dans un environnement magique