Caracas, capitale hospitalière et froide

De gauche à droite en haut puis en bas : Mateusz, Dulce, Sylvain, Roy, Ewa, Monica A Caracas nous attendait notre première expérience chez l’habitant. Roy et Dulce nous ont reçu cordialement. Depuis la rame de métro où Roy nous avait donné rendez-vous, il nous a emmené chez lui. C’était la pause de midi. Il habite dans un grand immeuble style HLM des années 60 juste en face d’une station de métro. Très pratique ! L’immeuble est entouré de ce qu’un européen de l’ouest normalement constitué appelle bidonville (maisons en briques entassées les unes sur les autres). Là, il nous a montré la chambre où nous allions loger et nous a consacré le temps de sa pause pour faire mieux connaissance.

Après un peu plus d’une heure, il nous a donné un double des clés de son appartement et nous a dit que l’on était chez nous. Puis il est parti travailler. Plutôt confiant ! Le soir, nous avons fait la connaissance de Dulce, son amie. Dès lors, nous avons passé des journées sympathiques en leur compagnie. Dulce nous a cuisiné des plats locaux (« Arepa » salée et sucrée à l’anis, un régal) et Roy nous a renseigné de manière complète à propos des interrogations que nous avions. Nous avons passé beaucoup de temps à discuter sur tout et rien. Ce fut très enrichissant. Quelle belle première expérience chez l’habitant !

Après deux jours se sont joints à nous un couple de Polonais qui terminaient un an de tour du monde. Nous avons là encore toujours beaucoup discuté et échangé des propos sages et intelligents.

Nous avons passablement parcouru la ville également en quête de divers desseins. Il y a toute une architecture post-moderne des années 70 proche du parc central qui est assez repoussante à nos yeux, mais qui devait représenter un must à l’époque de leur construction. C’est dans ce sens que nous la trouvons froide. Car niveau climat, c’est plutôt agréable. Il la nomme d’ailleurs la ville de l’été sans fin. Toute l’année entre 20 et 30 degrés et relativement sec dû à son altitude de quelques 1000 m.

On peut voir partout des slogans en faveur de la révolution bolivarienne que mène le gouvernement d’Hugo Chavez. C’est assez intéressant ! Par contre les interventions télévisées du Président font ressortir un populisme bon marché et assez peu pertinentes à nos yeux. Beaucoup de blablabla !

Autre fait qui nous a marqué: le métro. C’est en effet la seconde fois que l’on trouve un métro propre, sans personne qui mange, dans détritus, sans mendiants ni vagabonds, sans vendeurs ambulants ni artistes. La chose qu’il y a encore, ce sont des pickpockets, mais avec un minimum de précaution, ils sont faciles à éviter.