Népal, sommet du monde

Passer les frontières par voies terrestres est intéressant. Le changement d’un pays à l’autre est souvent radical. Cela apparaît étrange de prime abord mais en découvrant la culture de chaque pays, ça s’explique par la suite. Le Népal nous est apparu comme une bulle d’air, sorte de vacances dans le voyage. Nous avons planifié de rester environ trois semaines pour notamment faire un trek dans l’Himalaya. Donc pas vraiment de temps à perdre ! Nous avons passé quelques jours à Kathmandu puis nous nous sommes rendus à Pokhara pour ensuite partir pour la randonnée du sanctuaire des Annapurnas. Le tourisme ayant été exploité jusqu’à son paroxysme dans les années 90, notre séjour fut des plus commun là-bas. Depuis 1996, la rébellion maoïste a réduit le nombre de voyageurs dans le pays. Cependant aucun touriste n’est décédé pour cette cause depuis cette date. Le seul désagrément peut être de se faire voler ou se voir obligé de payer une taxe révolutionnaire (avec quittance à l’appui). Lors de notre séjour, la route Kathmandu-Pokhara fut fermée durant trois jours à cause d’affrontement entre l’armée et des factions rebelles faisant plus de 45 morts !

La population locale des endroits visités vit avec le tourisme. Ca n’enlève rien au charme de sa population et à ses merveilleux paysages montagneux. Au Népal, vous passez de 200 mètres d’altitude à plus de 8000 mètres. La population népalaise ressemble étonnamment aux indiens des Andes. Temple bouddhiste de Swayambhunath, Kathmandu, Népal