Los Roques, symbiose entre la nature et l’homme

Voici ce que l’homme fait bien : déclarer parc naturel les beautés de notre planète. Ici tout est limité à ce qui s’y trouvait en 1972, date de la création du parc naturel. Dès lors il n’est plus possible de construire de nouvelles habitations, ni d’acheter du terrain. Les boutiques de plongée sont limitées à quatre. Par exemple, lors des 13 immersions que nous avons effectuées, nous n’avons jamais croisé d’autres plongeurs sous l’eau. L’endroit est encore vierge et sauvage. Quel bel exemple de préservation de l’environnement et quel plaisir pour nous, plongeurs à la recherche de cette nature encore intouchée.

Ca fait longtemps que je voulais rédiger quelques lignes sur ce que l’on appelle aujourd’hui l’ « écotourisme ». Je ne connais pas la définition exacte et je suis toujours en train de la chercher. Mais depuis le temps que cette appellation nous empêche de découvrir les beautés de notre terre, je me suis créer ma propre définition. En gros c’est surfacturer un service et empêcher que ce même service puisse être accompli de manière indépendante. Nous avons dû à de nombreuses reprises renoncer à entreprendre des visites à cause de ce facteur. Comme quoi, aujourd’hui, certains endroits de la planète bleue ne sont accessibles que pour ceux qui ont du billet vert. Je m’en lamente tous les jours. Vue depuis le phare

Pécheurs au coucher du soleil depuis le centre de plongée