Le Salvador, exemple poignant de gentillesse volontaire

Notre passage au Salvador aura été court mais tellement bon. Ici pas grand-chose à visiter, donc pas beaucoup de touristes. Mais son peuple, au contraire de ce que prétendent beaucoup d’agents de voyage est des plus charmants et pacifiques. Bien sûr on nous a fait le discours sur l’insécurité au point de flipper grave à la capitale San Salvador. Il n’en fut rien. Partout au Salvador, nous sommes sortis après 19h00, avons mangé dans la rue et sommes rentrés … à pied. Il faut faire attention bien sûr et ne pas provoquer le destin, mais nous dirons que c’est partout pareil.

Les gens sont tout simplement merveilleux, chaleureux, accueillants, désintéressés, jovials. Nous croyons qu’ici le sport national est de parler avec l’autre, ça tombe bien, nous aussi et quel plaisir ! Cependant, nous devons toujours constater les mêmes horreurs venues d’Europe et des Etats-Unis. Ici, quelques grandes familles aux origines européennes détenaient toutes les richesses jusqu’à la guerre civile en 1979. De plus, les Américains (sous l’ère Reagan, les E.U. ont financé l’effort de guerre à hauteur de 6 milliards) essaient sans fin de pomper la richesse des pays pour leur propre profit. Si l’enfer existe, vous y trouverez Reagan, C’est sûr ! Bref, les américains sont responsables ici de 77’000 assassinats. Nous éprouvons de plus en plus de dégoût vis-à-vis de la politique extérieure américaine. L’église du Clavaire et les rues animées et chaotiques du centre de San Salvador