Dans le cratère de la Paz gît la capitale la plus haute du monde

Nous sommes arrivés à La Paz deux jours avant les élections toujours accompagnés de Maïté et Yan. Après un dernier repas avec nos amis dans un resto argentin, nous nous sommes dits au revoir. Ils ne voulaient pas perdre le jour de mobilisation générale que représentent les élections. En effet, le jour des élections en Bolivie, non seulement tout le monde doit aller voter mais en outre aucun véhicule n’est autorisé à circuler. La vente d’alcool est interdite trois jours avant. Ca donne au cratère un tout autre visage. Presque vivable.

La Paz est une capitale bien particulière. De part son altitude (3700 mètres), et sa dénivellation (entre la partie haute de la Paz et la partie basse, il y a plus de 1000 mètres de dénivellation) les déplacements sont vite épuisants. Ensuite par la vie que l’on trouve dans les quartiers où s’accumulent des marchés de rue qui amoncellent toute sorte de marchandises, des plantes médicinales aux derniers DVD. Le tout dans un chao urbain assez certain. Sorte de fourmilière désorganisée, ces quartiers peuvent vite devenir insupportables à celui qui apprécie le calme de ses prairies natales. Nous y avons trouvé notre compte l’espace des quelques jours passés là-bas. La Paz, impressionnante ! Ardu de différencier la roche des maisons.