Le surf est une chose, l’environnement humain une autre. Nous allons profiter des trois prochaines nouvelles pour parler un petit peu des grands problèmes de Talara auxquels nous sommes forcément confrontés, alors que nous surfons dans cette région.
Le premier traité ici est l’éducation. Pour atteindre le village de Lobitos, nous devons passer par Talara. Nous y vivons donc nous y sommes de toute façon. La majeure partie de la ville ressemble aux yeux d’occidentaux à un bidonville. Qui dit bidonvilles, dit pauvreté. La pauvreté matérielle n’est pas en soit trop embêtante, sachant que la société de consommation n’est pas une fin en soi. Par contre la pauvreté intellectuelle est elle une plaie à combattre. Le système éducatif est défaillant, donnant une éducation pauvre et chaotique aux habitants de ces quartiers. C’est un peu un cercle vicieux entretenu pour durer à jamais.
Il est très dur de voir le potentiel de tous ces enfants et se dire qu’ils deviendront comme les adultes qui bien malgré eux, entretiennent un système qui les font vivre de manière indigne. Voici le premier axe de travail pour faire évoluer ces sociétés dites pauvres.
Sylvain surfant Lobitos
Tarantini, natif péruvien, entrepreneur et surfeur
Sylvain surfant à Lobitos
Chi et Sly dansant la valse pour les 30 bougies de Chi
Paché, souriant et disponible, ici à Punta Balcones
Sylvain surfant à Lobitos
Holggers surfant la Titanic, une planche lourde qui a vécu la seconde guerre mondiale !
Tarantini, un Cohiba en bouche, a joué des airs de guitare typique du sud du Pérou, sa région natale
Voici un peu le quotidien aventureux du voyage. Une plage déserte, accessible seulement en 4×4, une bonne vague et les éléments !
Holggers, Sylvain, Patrick et Carlos (Paché)