Archives mensuelles : octobre 2004

Notice technique

Certains de nos lecteurs s’intéressent au matériel électronique emmené. En fait, il y avait deux critères à satisfaire. Le premier étant de pouvoir faire des belles photographies et le second de communiquer avec le monde via Internet. Nous ne voulions pas nous encombrer d’un ordinateur portable (ce que l’on regrette un peu aujourd’hui). C’est pourquoi, nous avons avec nous :

– Un appareil photo numérique Minolta Dimage A2, 8MB. Ceci pour faire des photos imprimables en grand format de bonne qualité

– Un appareil photo numérique Sony Cybershot U 2MB. Il est à peine plus grand qu’un baton de beurre cacao. Il présente l’avantage de tenir dans n’importe quelle poche et peut être sorti à tout moment. De plus il est discret de par sa taille

– Un lecteur multimédia Archos A320 avec une capacité disque de 80GB. Nous y mettons nos MP3, archivons nos photos et avons quelques films

– Deux hauts-parleurs

– Photoshop 8.0 CS pour faire des montages photos (acheté à Bombay pour 3 francs)

– Les cables d’alimentation et USB pour chaque appareil puisque les constructeurs ne sont pas capables de faire du standard. En fait, c’est surtout pour que l’on ne puisse pas utiliser une autre marque que la leur !

– Un chargeur de piles AAA et AA

Malgré ce que l’on entend sur l’Inde et l’informatique, nous avons pas mal de peine à trouver des cybers cafés équipés de lecteur CD-rom, de port USB 2.0, de Photoshop et de Windows 2000 ou une version plus récente (Windows 98 n’a pas les drivers pour les clés de stockage USB et ne supporte pas Photoshop 8.0). A Bombay, ville de 17 millions d’habitants, nous avons dû faire six cafés avant de trouver notre bonheur. C’est pourquoi je mentionne plus haut qu’il serait plus facile d’avoir son propre portable. A part ça, nous sommes très contents du materiel (sauf peut-être la batterie de l’Archos qui n’en fait qu’à sa tête). Ensemble du matos – notez à droite le baton de Labello pour donner une idée de la taille

Minolta Dimage A2

Mise à jour du site dans un cyber café

Bombay : capitale financière

Notre passage à Bombay nous a permis de mettre à jour notre site Internet. La ville est par ailleurs le cœur financier de l’Inde, le moteur économique du pays, la capitale de la production cinématographique en hindi et le centre d’industries aussi varié que le textile et la pétrochimie. De ce fait ou par conséquent, elle abrite aussi le plus grand bidonville d’Asie: 600 000 personnes sur 1.5 km2.

Nous sommes restés principalement à Colaba, quartier animé apprécié des touristes. Qui dit touristes, dit mendiants en tout genre. Ils ne manquent pas d’astuces pour glaner quelques sous. La plus stupéfiante est certainement celle qui consiste à se promener avec un nouveau né ou un bébé et demander qu’on lui achète du lait en poudre. Après avoir reçu leur récipient contenant la poudre magique, ils vont le revendre au même marchant pour en retirer de l’argent. Le plus triste dans cette tromperie est qu’il semble que derrière cette pratique se cache un véritable réseau mafieux. L’école de la mendicité, connaissez-vous ? C’est celle où l’on coupe les doigts des enfants ou on leur crève un œil pour qu’ils inspirent plus de pitié aux yeux des touristes.

La gare de Bombay, ex Victoria terminus, est à elle seule un monument. Ses façades sculptées et sa taille se perdant dans un dédale de quais et de couloir sont étonnantes. Gateway of India faisant face à l’impressionnant Taj Mahal Hôtel est à la mesure des beautés qu’offre cette ville de tous les antagonismes.

Une politique intégriste du parti fort en place semble assez inquiétante. Ils ont d’ailleurs changé le nom de la ville de Bombay en Mumbai. Mais n’est-ce pas ainsi que se dessinent les tendances politiques actuelles? Klaxon manuel – à force de klaxonner a tout bout de champs, les klaxons s’usent !

Gateway of India avec deux personnes heureuses devant

Contraste de l’ancien et du moderne