Les fameux cigares cubains, vrais ou faux ?

Comment se rendre à Cuba sans s’intéresser à un de ces labels nationaux: le cigare. Nous nous sommes rendus dans plusieurs magasins officiels de l’Etat. Six cent dollars la boîte de vingt cinq volutes Juliana de Cohiba appelé « Esplendido », c’est certain qu’ils sont authentiques.

Nous avons toujours entendu que les pires cigares se fumaient à Cuba, justement parce qu’ils vendaient de la camelote au marché noir. Et bien non, pour peu que vous vous y connaissiez la moindre en ce petit rouleau de feuilles de tabac, vous pouvez acheter la même boîte d’Esplendido pour seulement soixante dollars. Les comptes sont vite faits, dix fois moins cher. C’est clair qu’il faut réviser chaque cigare et ne pas quitter la boîte des yeux après le control.

Sylvain a été visiter la fabrique de Partagas qui produit entre autre le Cohiba, Romeo y Julietta, le Montecristo ou encore le H. Upmann à la Havane. Environ sept cent cinquante personnes travaillent à la confection des fameuses volutes. Tout le processus est entièrement réalisé à la main. De la récolte des feuilles dans le département de Pinar del Rio jusqu’à la commercialisation dans les « Casa del Habano ».

Chaque employé reçoit deux cigares par jour pour sa consommation propre (d’où le marche noir). La fabrique Partagas produit vingt mille cigares par jour. Nous avons finalement acheté une boîte au fils de la famille où nous avons logé à la Havane. Il travaille comme bagagiste dans un hôtel d’état de la Vieille Havane. Il propose officieusement aux clients de l’hôtel des boîtes au dixième du prix officiel. Et tout ça a l’air d’être toléré par les autorités. Bref, nous partirons de Cuba sans vraiment avoir tout compris ! Superbe vendeuse de cigare à la Casa del Habano de Trinidad