Archives de catégorie : Sous-continent indien

Chance et fortune

Ne vous méprenez pas, nous n’avons pas encore fait fortune en Inde. Par contre, nous avons pu expérimenter l’honnêteté de son peuple. Comme on le dit souvent, il y a toujours 5% de la population qui est méchante et mauvaise. Heureusement, elle ne nous est pas encore tombée dessus. En revanche, nous avons pu tester l’intégrité de son autre frange. En effet, j’ai perdu ma ceinture ventrale qui contient mon passeport, les cartes de crédit et de l’argent dans les toilettes du Crystal Museum à Udaipur. A l’intérieur, il y avait environ 10 mois de salaire d’un employé d’hôtel qui s’occupe des nettoyages. L’ayant trouvé, un employé l’a ramenée à son manager, un jeune Indien de 28 ans qui dirige un hôtel de luxe. Chapeau et merci. Sylvain heureux de retrouver son passeport en compagnie du manager du Fateh Prakash Palace, Mr. Sanjay Pushkarna

Vaches errantes

L’Inde est le pays des vaches errantes. Il y en a partout dans les rues. Au contraire de ce que l’on pourrait imaginer, elles ont toutes un propriétaire et une «étable». Elles reviennent tous les soirs pour se nourrir vers leur propriétaire et la journée elles se promènent dans les rues. Une vache ici peut vivre jusqu’à 15 ans et donne 5 litres de lait par jour. La vache est un animal sacré, donc elle peut se permettre de se poser au milieu de la route sans provoquer la colère des usagers. Typique rue indienne avec ses vaches.

Tatouage au henné

Monica s’est trouvé une vocation pour le tatouage au henné. En Inde le tatouage des mains et des pieds portent bonheur. De nombreux motifs existent. Monica s’est acheté son propre matériel ainsi qu’un catalogue de motifs a tatouer. Elle va pratiquer en voyage et ainsi gagner quelques roupies !!! Premier motif dessiné par Monica sur sa propre main

L’Amour, l’opium de la vie

Voici enfin un mot universel. Et quel mot, quel poids ! Nous sommes convaincus que l’amour est la vertu la plus importante de l’homme. Par ces quelques lignes, nous aimerions partager notre notion de l’amour. L’amour est un sentiment que tout un chacun doit ressentir envers lui-même pour commencer. Ceci afin de pouvoir ensuite aimer l’autre jusqu’à son pire ennemi. L’amour et le bonheur n’ont pas de notion spatio-temporelle. Ils se vivent. Pour nos sept années de rencontre, nous avons ressenti l’envie de marquer cette étape importante à Udaipur, capitale du romantisme, même si la date n’est pas exactement celle de notre rencontre ou de notre mariage. L’important est d’aimer. Pour ce faire, nous avons fait faire deux alliances à Bombay serties de sept diamants (puisque sept ans). En Inde le chiffre sept est sacré. Ceci ajoute du mysticisme au moment. De plus l’Inde est le pays par excellence pour la taille des diamants. Nous avons ponctué ce moment inoubliable par la bénédiction de nos alliances par le curé d’Udaipur lors de la messe dominicale puis nous avons assisté au coucher du soleil depuis le Sajjan Garh (palais de la Mousson) pour enfin terminer par un souper romantique sur le toit du célèbre Lake Palace. Au palais de la mousson, les éléments nous ont gratifié d’un superbe arc-en-ciel sur Udaipur et le Lake Palace (voir news ‘Lake Palace’ pour la photo de l’arc-en-ciel). Par là, nous voulons démontrer que l’amour se vit à n’importe quel moment et n’importe où.

Si vous pouvez aimer véritablement et pleinement, alors vous réaliserez les plus extraordinaires expériences de votre vie.

Les porte-bonheurs qui nous accompagnent

Nous avons quitté Bombay ce matin et sommes à présent à Udaipur au Rajasthan. Nous aimerions en profiter pour vous dédier ces quelques lignes.

En effet, nous avons eu jusqu’à présent une chance innouie dans tout ce que nous avons entrepris qui ne peut être le fruit du hasard. Nous sommes convaincus que vos messages d’encouragements, vos prières, vos pensées positives ainsi que les porte-bonheurs que vous nous avez offerts en sont la cause. Alors voilà, MERCI! Mais n’oubliez pas que ce n’est pas fini et surtout que nous aussi nous pensons fort à vous.

La rencontre avec l’autre se fait aussi avec vous ! Monica et nos porte-bonheurs

Notice technique

Certains de nos lecteurs s’intéressent au matériel électronique emmené. En fait, il y avait deux critères à satisfaire. Le premier étant de pouvoir faire des belles photographies et le second de communiquer avec le monde via Internet. Nous ne voulions pas nous encombrer d’un ordinateur portable (ce que l’on regrette un peu aujourd’hui). C’est pourquoi, nous avons avec nous :

– Un appareil photo numérique Minolta Dimage A2, 8MB. Ceci pour faire des photos imprimables en grand format de bonne qualité

– Un appareil photo numérique Sony Cybershot U 2MB. Il est à peine plus grand qu’un baton de beurre cacao. Il présente l’avantage de tenir dans n’importe quelle poche et peut être sorti à tout moment. De plus il est discret de par sa taille

– Un lecteur multimédia Archos A320 avec une capacité disque de 80GB. Nous y mettons nos MP3, archivons nos photos et avons quelques films

– Deux hauts-parleurs

– Photoshop 8.0 CS pour faire des montages photos (acheté à Bombay pour 3 francs)

– Les cables d’alimentation et USB pour chaque appareil puisque les constructeurs ne sont pas capables de faire du standard. En fait, c’est surtout pour que l’on ne puisse pas utiliser une autre marque que la leur !

– Un chargeur de piles AAA et AA

Malgré ce que l’on entend sur l’Inde et l’informatique, nous avons pas mal de peine à trouver des cybers cafés équipés de lecteur CD-rom, de port USB 2.0, de Photoshop et de Windows 2000 ou une version plus récente (Windows 98 n’a pas les drivers pour les clés de stockage USB et ne supporte pas Photoshop 8.0). A Bombay, ville de 17 millions d’habitants, nous avons dû faire six cafés avant de trouver notre bonheur. C’est pourquoi je mentionne plus haut qu’il serait plus facile d’avoir son propre portable. A part ça, nous sommes très contents du materiel (sauf peut-être la batterie de l’Archos qui n’en fait qu’à sa tête). Ensemble du matos – notez à droite le baton de Labello pour donner une idée de la taille

Minolta Dimage A2

Mise à jour du site dans un cyber café

Bombay : capitale financière

Notre passage à Bombay nous a permis de mettre à jour notre site Internet. La ville est par ailleurs le cœur financier de l’Inde, le moteur économique du pays, la capitale de la production cinématographique en hindi et le centre d’industries aussi varié que le textile et la pétrochimie. De ce fait ou par conséquent, elle abrite aussi le plus grand bidonville d’Asie: 600 000 personnes sur 1.5 km2.

Nous sommes restés principalement à Colaba, quartier animé apprécié des touristes. Qui dit touristes, dit mendiants en tout genre. Ils ne manquent pas d’astuces pour glaner quelques sous. La plus stupéfiante est certainement celle qui consiste à se promener avec un nouveau né ou un bébé et demander qu’on lui achète du lait en poudre. Après avoir reçu leur récipient contenant la poudre magique, ils vont le revendre au même marchant pour en retirer de l’argent. Le plus triste dans cette tromperie est qu’il semble que derrière cette pratique se cache un véritable réseau mafieux. L’école de la mendicité, connaissez-vous ? C’est celle où l’on coupe les doigts des enfants ou on leur crève un œil pour qu’ils inspirent plus de pitié aux yeux des touristes.

La gare de Bombay, ex Victoria terminus, est à elle seule un monument. Ses façades sculptées et sa taille se perdant dans un dédale de quais et de couloir sont étonnantes. Gateway of India faisant face à l’impressionnant Taj Mahal Hôtel est à la mesure des beautés qu’offre cette ville de tous les antagonismes.

Une politique intégriste du parti fort en place semble assez inquiétante. Ils ont d’ailleurs changé le nom de la ville de Bombay en Mumbai. Mais n’est-ce pas ainsi que se dessinent les tendances politiques actuelles? Klaxon manuel – à force de klaxonner a tout bout de champs, les klaxons s’usent !

Gateway of India avec deux personnes heureuses devant

Contraste de l’ancien et du moderne

Train à Pune, Lonavla

Après Goa, nous avons continué notre route jusqu’à Pune. Pune est une ville agréable et un haut lieu spirituel de l’Inde marqué par l’ashram d’Osho, gouru décédé en 1990.

Puis nous sommes partis en train pour Lonavla. Wagon de transport – boyes à lait, paysans et voyageurs. Les gens se mettent partout où ils trouvent un espace libre

Goa la sainte

Lors de notre séjour à Anjuna, nous avons profité de la basse saison pour louer une moto. Nous avons visité les plages des alentours, Vagator, Calangute, Fort Aguado et la ville d’Old Goa. Cette dernière abrite les églises les plus prestigieuses d’Asie. Edifiées sous le colonialisme portugais, elles présentent des attributs historiques précieux. Couvent et église de St-François d’Assise

Basilique de Bom Jesus

Eglise St-Cajetan construite sur le modèle de la basilique St-Pierre de Rome