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Mode de vie et hygiène en voyage

Beaucoup de personnes nous demandent comment vivons-nous d’une manière pratique et terre à terre. Partout où vit l’homme, on trouve un endroit où dormir et de quoi se laver. Ensuite ça dépend des attentes de chacun en terme de confort et de budget.

Nous essayons toujours de trouver des chambres dans des maisons d’hôtes (guest house familiale) avec toilette et douche privative. La propreté de l’endroit est également un facteur déterminant dans notre choix. Jusqu’à présent, nous avons toujours trouvé chaussures à nos pieds. Dans les toilettes indiennes, il y a toujours des seaux et donc de quoi faire la lessive! Monica a toujours son instinct casanier et apprécie de s’occuper de cette tâche ménagère (nous sommes très contents de retrouver des habits propres après de longs voyages en train et bus).

Concernant l’alimentation, même topo. La propreté est primordiale! Nous évitons de manger dans la rue et dans les échoppes qui nous semblent insalubres. Sinon nous essayons de tout.

La nourriture indienne est vraiment trop épicée et nous oblige certaines fois à nous rabattre sur des plats chinois. Nous devons avouer qu’un bon steak saignant ne serait pas de refus après bientôt trois mois de diet végétarienne! Exemple de chambre d’une guest house (celle-ci nous a coûté CHF 3.-)

Rencontres

La rencontre avec l’autre est un authentique plaisir. Comme si les sens parlent avant de commencer une conversation avec quelqu’un. Même si certaines fois l’échange se confine à quelques gestes, nous sommes toujours surpris de recevoir des attentions de la part des gens. Le fait de n’avoir aucun plan et aucun timing à respecter aide peut-être. Nous pensons que ça se ressent aussi sur nous et aide au contact. Shakil au Mansoon Palace d’Udaipur. Ce chauffeur de moto-taxi nous fut d’une aide précieuse. Pas intéressé à faire de l’argent sur le dos des touristes, il s’est plié en quatre pour nous rendre service sans attendre rien en retour. La personne la plus noble que l’on ait rencontrée en Inde

Homme et enfant à Mandore

Enfant chamelier avec son chameau lors de notre safari

Le désert du Thar

Proche du Pakistan, le désert du Thar rivalise par ses températures avec les coins les plus chauds de la planète (plus de 50° en été). Nous y avons entrepris un safari à dos de chameau à la rencontre des villages Bishnoi et des dunes de sable. Les Bishnoi sont une population qui vit selon 29 principes de vie (Bish-noi signifie 29 en hindi). Ils respectent toute vie et ne tuent ainsi aucun animal et protègent notamment la gazelle et l’arbre Khejdali (Prosopis cinraria) qui est sacré à leurs yeux (pour en savoir plus sur les Bishnoi : http://www.bishnoi.org/khejadli.html). Ce fut une aventure inoubliable.

Le désert rappelle les montagnes ou la mer. Des étendues vierges à perte de vue, un vent qui te siffle son chant dans les oreilles, une paix et une puissance à calmer n’importe quel hystérique. De nuit tu peux observer les satellites américains tels des étoiles filantes lentes qui scrutent cette région tellement sensible (entre essais nucléaires et guerre). Le ciel est d’une beauté déconcertante, tu as l’impression d’en faire partie lorsque couché, dormant à la belle étoile, tu ouvres les yeux comme pour rêver éveillé. Coucher de soleil sur les dunes

Scarabée dans son élément

L’opium au Rajasthan

Bien qu’interdit officiellement, l’opium se consomme depuis des générations au Rajasthan comme une pratique ancestrale. Il était utilisé par les combattants Rajput lors de leurs croisades comme antidouleur pour mieux résister à l’ennemi.

Tout chamelier vous invitera à partager avec lui cette pratique en signe d’amitié. Chamelier préparant le breuvage d’opium.

Le même chamelier après avoir consommé de l’opium, chantant et jouant du tabla improvisé avec une bonbonne d’eau

Portraits du Rajasthan

L’Inde offre une multitude de portraits dignes d’être immortalisés sur une carte mémoire. Ils dégagent une sagesse, une pureté et une bravoure qui ne laisse pas indifférent. Selon leurs dires ils ne sourient pas sur les photos car ça porterait malheur. Paysan

Homme descendant d’une famille de combattants Rajput (turban orange)

Berger

Petite fille paysanne

Temples du Rajasthan

L’Inde est spirituel, que l’on le veuille ou non! Ce pays cultive le paradoxe jusqu’à la folie, ce qui explique que vu de l’extérieur, cela peut paraître un peu prétentieux. Mais c’est la réalité. En fait, qu’est-ce la spiritualité? Voici une thématique intéressante à développer! Nous préférons laisser cela pour plus tard.

En attendant, le nombre de temples, quelque soit la religion, est impressionnant. A Udaipur par exemple, on peut dire sans exagérer qu’il y a des temples à tous les coins de rue. L’hindouisme est une religion sans définition. Il ne possède ni fondateur ni autorité centrale, ni hiérarchie et ignore le prosélytisme. Vous pouvez vous imaginer la difficulté pour s’y retrouver. Temple jain de Jaisalmer

Un des nombreux temples d’Udaipur. Entièrement en marbre

Gens du Rajasthan

Les habitants du Rajasthan ont des traits de caractère extraordinaires à l’image de leur superbe visage. Leur simplicité offre une grandeur de cœur inégalée. Femmes assises lors d’un festival

Sunny del Boy (à droite), le chauffeur de la Jeep, le chamelier et Chi

Enfants danseurs à Jodhpur

Danseuses se préparant à la Lalghat Guest House pour danser au Lake Palace

Chance et fortune

Ne vous méprenez pas, nous n’avons pas encore fait fortune en Inde. Par contre, nous avons pu expérimenter l’honnêteté de son peuple. Comme on le dit souvent, il y a toujours 5% de la population qui est méchante et mauvaise. Heureusement, elle ne nous est pas encore tombée dessus. En revanche, nous avons pu tester l’intégrité de son autre frange. En effet, j’ai perdu ma ceinture ventrale qui contient mon passeport, les cartes de crédit et de l’argent dans les toilettes du Crystal Museum à Udaipur. A l’intérieur, il y avait environ 10 mois de salaire d’un employé d’hôtel qui s’occupe des nettoyages. L’ayant trouvé, un employé l’a ramenée à son manager, un jeune Indien de 28 ans qui dirige un hôtel de luxe. Chapeau et merci. Sylvain heureux de retrouver son passeport en compagnie du manager du Fateh Prakash Palace, Mr. Sanjay Pushkarna